Carlo Ancelotti a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse d'avant-match. Le Real Madrid se déplace à Elche demain après-midi.
Comment il prépare le match de demain : "Nous nous préparons en sachant que l'aspect physique n'est pas un facteur déterminant, mais nous voulons continuer à faire preuve de l'engagement dont l'équipe a fait preuve lors des derniers matchs. Nous allons essayer de bien faire les choses d'un point de vue technique et tactique."
S’il aimerait voir Xavi entraîner le Barça : "Je le connais très bien en tant que joueur et je lui souhaite le meilleur en tant qu'entraîneur."
L’arbitrage et le temps additionnel : "Je ne veux pas trop m'étendre sur ce sujet. Il y a beaucoup de polémiques. Je ne pense pas que ce soit un problème d'arbitres, mais de football. Ce n'est pas bon pour spectacle qu'il y ait autant d'interruptions. Il faut régler ce problème. Le temps effectif peut être une solution. Ce n'est pas bon pour le spectacle."
Le VAR, une bonne invention mais qui est mal utilisée ? "Elle a réglé beaucoup de choses, mais sur certains points qui ne sont pas objectifs, c'est un peu plus compliqué. Mais je pense que pour le moment, ça a fait du bien au football. La controverse existait aussi avant le VAR."
Vinicius joue pratiquement tout le temps, ce n’est pas trop ? "Je ne pense pas. Il va bien, il est très jeune et récupère mieux que les autres. Le jour où il a un problème ou ne maintient pas son niveau, il peut aller sur le banc. Pour l'instant, nous sommes satisfaits de lui."
Vinicius et Rodrygo : "Rodrygo n'a pas à faire plus que ce qu'il a fait lors des derniers matchs : avec un bon engagement défensif et beaucoup de qualité en attaque. Il fait ce que nous lui demandons. Je suis très satisfait. Il faut le laisser continuer comme ça."
Ne pense-t-il pas que le VAR complique des règles qui semblaient claires et simples ? "Il y a des règles qui sont compliquées pour moi. La règle du hors-jeu est compliquée et injuste. Le hors-jeu a été corrigé par le VAR, mais l'autre est plus compliqué. La différence entre objectif et subjectif est une question d'interprétation."
Laisserait-il partir en janvier un joueur comme Hazard, s'il le demandait ? "Je n'ai jamais, de toute ma carrière d'entraîneur, forcé un joueur qui voulait partir à rester. Si un joueur veut partir, il doit partir, il n'y a aucun doute à avoir là-dessus."
Comment jouer contre les équipes qui restent repliées derrière ? "Nous devons travailler sur l'aspect offensif. Nous travaillons sur la façon de nous créer des occasions. Nous en avons eues contre Sheriff et Osasuna, mais nous devons mieux finir : pas seulement de meilleurs centres, mais aussi mieux nous rendre dans la surface de réparation, faire entrer plus de joueurs, mieux nous déplacer sans le ballon... Nous devons travailler là-dessus. Il est possible de s'améliorer."
Comment va Modric ? "Il va bien. Il s'est entraîné hier, il s'entraînera aujourd'hui et il jouera demain. C'était une précaution. Il était un peu gêné. C'était juste de la fatigue."
Pense-t-il toujours que le 4-3-3 est le meilleur système pour cette équipe et qu'il ne faut pas en changer ? "Ne pas en changer, si. Je pense qu'on peut en changer. C’est juste que je suis convaincu que c'est le système dans lequel les joueurs sont le plus à l'aise. Mais il se peut qu'il y ait des matchs ou des moments dans le match où un attaquant supplémentaire pourrait être utile dans la surface de réparation pour Benzema."
Il a entraîné dans tous les grands championnats européens, pense-t-il que le niveau de l'arbitrage en Espagne est meilleur, pire ou identique à celui des autres pays ? "Je ne pense pas que l'on puisse dire meilleur ou pire, mais différent. Le football espagnol actuel, comparé à ma première étape, est un football plus global, où il y a de bonnes équipes qui connaissent moins le football de possession, qui jouent un football plus direct, avec une amélioration défensive… J'ai beaucoup aimé ce qu'Iraola a dit l'autre jour sur les longues passes. C'est une façon d'attaquer et le Rayo Vallecano le fait très bien. Il n'y a pas de football meilleur ou pire, mais un football dans lequel l'entraîneur doit utiliser au mieux les caractéristiques de ses joueurs."