Carlo Ancelotti s'est présenté en conférence de presse ce samedi matin, à la veille de la finale de Supercoupe d'Espagne contre l'Athletic Club.
La finale : "L'équipe a bien récupéré. Nous n'avons pas de problèmes physiques. Nous avons des doutes sur la présence de David Alaba et Asensio, on les évaluera ce soir. Le plan... Je ne sais pas (rires). Gagner le match. On se connaît très bien avec l'Athletic car on les a joués deux fois en peu de temps. Ils ont beaucoup de qualités et de vertus. Une équipe très organisée, forte sur les coups de pied arrêtés, ils ont de la rapidité..."
Carvajal, positif au Covid : "Nous sommes habitués à ce que cela puisse arriver, ça arrive en famille, au travaille... Je suis désolé pour lui car il était de retour, mais il va bien. Il est un peu enrhumé, mais rien de plus."
Sept ans après, une nouvelle finale : "Je suis très heureux et enthousiaste. C'est spécial, et plus encore avec le Real Madrid."
Sa relation avec Marcelino : "On ne se connaît pas énormément, mais c'est une amitié qu'on a crée avec le temps. J'ai vu une photo où nous nous affrontions en 1987 et je ne m'en souvenais pas. Il fait du très bon travail, il contrôle très bien les petits détails et ses équipes sont toujours très bien organisées, du début jusqu'à la fin. J'ai vu le match contre l'Atletico, son équipe n'abandonne jamais."
Les critiques sur le jeu du Real : "Je respecte tout le monde, tout le monde est respectable. Par exemple, Cadiz a joué en contre-attaque contre nous et ils nous ont posés des difficultés. Rien de magique ne te fais gagner. Le système ou le jeu parfait n'existe pas. On ne gagne pas toujours en contre-attaque ou avec la possession. On gagne aussi sur coups de pied arrêtés. Si on joue en défendant un jour, ça ne signifie pas que nous sommes une équipe défensive. Je suis ravi qu'on dise que le Real sait jouer en contre, car ce n'est pas facile. C'est jouer verticalement et avoir des joueurs qui font les bonnes passes au bon moment avec des attaquants qui font les bons appels. Sur le troisième but contre le Barça, nous avions 6 joueurs en attaque, pas un seul. On n'a pas gagné sur un long ballon pour Vinicius. Alors oui, je suis enchanté qu'on dise que nous jouons en contre-attaque."
C'est un match pour prendre des risques ou pour penser au PSG ? "Je n'ai jamais pris de risques avec un joueur. Si Alaba et Asensio ne jouent pas, Nacho et Rodrygo joueront et ils le feront bien. On ne prendra pas de risques."
Si ça le dérange de jouer en Arabie Saoudite : "On sait que c'est important pour la Fédération et les championnats mineurs du football espagnole, donc c'est bien. Il y a eu une très bonne ambiance sur les demi-finales, beaucoup de fans du Barça et du Real."
Les deux matchs contre l'Athletic : "Sur l'aspect défensif, on a été meilleur lors du deuxième match. Ce sont des détails qui peuvent faire la différence. Par exemple, les coups de pied arrêtés."
La roulette de Mendy au Clasico : "Je ne m'en rappelle pas... (rires). Je me souviens du dribble sur Dani Alves lors du deuxième but. Je vais le revoir. Je dis aussi que Mendy est un joueur sûr. Il prend parfois des risques et ça nous aide à la sortie du ballon. Il est très fort en un contre un. Ça a été l'un des meilleurs contre le Barça pour moi."
Un match plus difficile pour Vinicius, avec moins d'espaces ? "Il aura de l'espace à l'extérieur mais on veut qu'il aille aussi dans l'axe et aide Benzema. Il l'a fait contre Valence. Je ne veux pas seulement qu'il joue sur le côté. C'est une qualité qu'il n'a pas encore mais on peut aussi profiter de sa vitesse sans ballon."
Si c'est le meilleur moment de cette saison : "Je ne sais pas, c'était peut-être avant Noël durant le derby. Mais je suis content de la forme dans laquelle nous sommes. Ce qui me rend serein, c'est que ce groupe sait jouer des finales. Il est habitué à ce type de match. C'est un travail facile pour moi, je n'ai pas à les motiver, ils le sont déjà."
Benzema et sa maturité : "Il n'a pas changé, il a toujours la même humilité. Ce qui a évolué, ce sont les joueurs autour de lui. Ils le voient plus en leader. Je pense qu'on le voit différemment par rapport à il y a 6 ans."