L’équipe de Carlo Ancelotti a remporté le Clasico, mais pour beaucoup, ce n’est sûrement pas grâce aux choix de l’Italien.
Le Real Madrid s'est imposé ce samedi face au FC Barcelone sur le score de 1-,2 grâce à des buts marqués par Bellingham. Une victoire arrachée dans les dernières minutes qui n’a en rien dissipé les critiques d'une grande partie des supporters du Real Madrid à l'encontre d’Ancelotti.
Car malgré le succès de l'équipe blanche, l'entraîneur reste la cible de reproches justifiés. La principale critique porte évidemment sur sa stratégie initiale, notamment sa décision de titulariser un Mendy peu convaincant sur le côté gauche au lieu de Camavinga.
Ce qui suscite aussi du mécontentement, c'est le fait que Xavi ait pris le dessus sur Ancelotti pendant la majeure partie du match sans que l'Italien ne sache comment réagir, et finalement jusqu'à ce que Jude Bellingham ne débloque la situation.
Beaucoup comprennent aussi que si Mendy n’était pas sorti de son propre chef à cause d’un souci musculaire, Ancelotti n’aurait pas eu à faire entrer Camavinga, l’un de ceux qui a complètement révolutionné le match à son entrée. Un choix forcé de l’Italien donc, qui lui a bien réussi au final.
"Nous sommes tous surpris du niveau de Jude. Il a déjà marqué beaucoup de buts, et je pense qu'il peut facilement en mettre entre 20 et 25 cette saison"
Carlo Ancelotti après la grande prestation de Bellingham hier face au Barça (@YassinNfaoui) pic.twitter.com/9sDpYr7fzf
— Téléfoot (@telefoot_TF1) October 29, 2023
Bellingham, le sauveur
Il est vrai que certaines améliorations dans l'animation ont été constatées en seconde période, en partie grâce aux ajustements du coach madrilène. Les entrées de Modric et Joselu ont apporté un nouveau souffle, contribuant ainsi à la victoire. Mais c’est surtout un homme, Jude Bellingham, qui a permis de concrétiser tout cela.
La presse espagnole ce matin ne s’y est d’ailleurs pas trompée, titrant "Ancelotti peut dire merci à Bellingham". À juste titre, car sans les deux buts de l’Anglais, les spots seraient plus tournés encore en direction du l’entraîneur du Real Madrid et sa frileuse approche de la rencontre.