Peu avant le début de l’Euro, l’attaquant tricolore Karim Benzema a accordé une interview à l’AFP. Extraits.
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Son retour en EDF : "Beaucoup d'émotion, de la joie de revenir en équipe de France et de jouer au foot. Les émotions montent crescendo. Je suis content d'arriver sur le terrain, de bien me sentir et de jouer au ballon. Il y a eu beaucoup d'émotions, que ce soit la Marseillaise, mettre le maillot de l'équipe de France à nouveau, être sur le terrain avec les copains et prendre du plaisir."
Son intégration au groupe France : "C'est sûr que ça fait un moment qu'on n'a pas joué ensemble, enfin que je n'ai pas joué avec ce groupe-là. Mais je connaissais pas mal de joueurs, pratiquement tout le staff. Cela s'est fait super vite et là je me sens super bien."
La ferveur autour de son retour : "Bien sûr que cela s'est très bien passé. J'ai eu de très bons retours, et je sens l'atmosphère, ce qui se passe autour de moi, c'est parfait. Cela me permet d'être très concentré sur ce que je dois faire sur le terrain, parce que c'est le plus important."
Le beau football, comme il l'appelle : "C’est mettre beaucoup de mouvement, bouger, jouer en une touche ou deux, être décisif, être présent dans la surface pour marquer des buts, avoir des occasions, aider l'équipe à défendre, faire tout !"
Son pénalty manqué : "Non, tout le monde loupe des penaltys. Trouve-moi un joueur qui ne va pas en louper un ! C'est rien, c'est un match amical, je vais les travailler de plus en plus. Ce n'est pas un souci. Ce qui peut en être un, c'est de ne pas avoir d'occasions et de tirer zéro fois au but. Créer des occasions, être dans le tempo, ça c'est ce qu'il faut."
Jouer avec Mbappé : "C’est un très bon joueur. Pour son jeune âge, il sait tout faire. Ce sont les joueurs que j'aime, qui savent jouer en une touche, prendre la profondeur. Agile, rapide, efficace. On n'a pas beaucoup joué ensemble mais aux entraînements on se cherche, c'est facile. Il sait jouer au foot et c'est très important de l'avoir."
A-t-il toujours le Ballon d'Or en tête ? "Toujours. C'est toujours dans ma tête. Après, comment le gagner ? C'est ça qu'il faut se poser comme question. Ça passe par des grandes compétitions, par des gros matchs. L'avoir dans un coin de sa tête c'est bien, ça permet de se motiver encore plus sur un terrain."
Il semble différent d’il y a 6 ans : "Déjà, je n'ai pas le même âge tout simplement. Je suis père de famille. C'est différent. Pour moi, le plus important, c'est d'être bon sur le terrain, tranquille et dans la bonne humeur, toujours."
