L'entraîneur de Valence, José Bordalás, s’est exprimé en conférence de presse après la rencontre entre son équipe et le Real Madrid.
Le penalty : "Sur le banc de touche, je ne l'ai pas vu très clairement, mais je l'ai revu à la mi-temps. C'est un penalty inexistant, je comprends que l'arbitre puisse l'interpréter comme un penalty, mais le VAR est là pour une raison, pour le corriger. Alderete gagne l'action, Casemiro est adroit, il tombe et l'arbitre siffle, c'est mon interprétation."
Le tweet de Valence sur le vol : "On ne peut pas parler de vol, mais on peut parler d'une action qui a conditionné le match. Je ne comprends pas comment cela peut se produire de nos jours alors que nous disposons du VAR, une technologie qui est là pour signaler quand il n’y a pas penalty."
Analyse du match : "Quand le Real prend l'avantage à la mi-temps, cela a un impact, mais ce n'est pas une excuse. Je ne suis pas satisfait de la deuxième mi-temps, l'équipe était très fragile, très vulnérable. Sur les 2-0 et 3-0 Madrid est passé trop facilement. Je n’enlève aucun crédit au Real Madrid, mais nous leur avons facilité la tâche pour se retrouver avec un résultat comme celui de ce soir."
Recrutement : "L'équipe a des besoins et nous le constatons à chaque match. Nous allons faire confiance et attendre sereinement que les besoins de l'équipe soient comblés."
Beaucoup de buts pris en contre : "Je me répète. Avec ce nombre de buts encaissés, c'est impossible, nous sommes la deuxième équipe qui encaisse le plus dans le championnat. Si nous ne réagissons pas, nous ne pouvons aspirer à rien. Ce n'est pas par manque de travail, nous y travaillons. Mais nous faisons des erreurs dans nos prises de décision. Nous jouons vers l'intérieur quand nous devons courir dans l'espace. Le pénalty, qui était inexistant, est intervenu après deux ballons perdus. Si nous ne sommes pas capables de corriger cela, d'être intelligents et de prendre de bonnes décisions dans les zones à risque… La réalité, c'est que nous avons encaissé 32 buts, et quand nous jouons contre des équipes de milieu de tableau, elles entrent dans notre défense comme du beurre…"