Paris, Vigo, Calderon. Trois matchs capitaux pour Madrid pour lesquels Casemiro était titulaire. Le Brésilien est un véritable poumon au milieu de terrain. Il apporte un plus dans les transmissions, excelle dans la récupération, est toujours bien placé, intercepte et redistribue à merveille. Que demander de plus ?
Il est revenu en juillet pour rester. Et il en sera ainsi. Casemiro est dans un doux moment. Il soulage Kroos des tâches défensives et permet à Modric de se joindre à l'attaque. Avec 85,2% de passes réussies, le Brésilien est légèrement en dessous de l’Allemand et du Croate à ce niveau, mais apporte autre chose : De l'impact ! Une véritable bouffée d’air frais dans l’entre jeu merengue, ce qu’un certain Illarramendi n’a jamais réussi à faire.
Casemiro est arrivé au Real Madrid en janvier 2013. Il a évolué les premiers mois au Castilla, pour 1201 minutes de jeu. Lors de la saison 2013-14, il ne disputera que 655 minutes sous le maillot blanc. Eté 2014, Ancelotti se sépare de Casemiro. Le FC Porto l’acquiert avec une option de rachat. Option exercée en juillet dernier par le Real pour 7 millions d'euros. Une bagatelle au vue de l’apport du joueur aujourd’hui.
Cette saison sous Benitez, Casemiro a débuté comme titulaire contre Cornellá, puis contre Malmö, et n'a plus quitté le onze de départ depuis. L’histoire, tout le monde la connait. Au Calderon, il a dévoré à lui seul le milieu de l’Atletico, a répété l’exploit à Paris. Hier encore, et malgré l’accumulation du temps de jeu, le Brésilien s’est de nouveau montré indispensable face au Celta de Berrizzo.
Benitez ne le sait que trop bien : Quand reviendront James et Bale, il devra faire un choix difficile. En attendant, le « poumon blanc » oeuvre sur le terrain et émerveille le madridisme.