Son départ du Real, la période Mourinho, la rivalité avec le Barça ou encore ses projets d'avenir, autant de sujets abordés par Iker Casillas lors d'une interview pour l'émission de télévision "Universo Valdano".
L'époque des galactiques : "Florentino a élevé le Real Madrid au maximum de sa puissance, mais tout ce qui est bon a aussi ses mauvais côtés, une équipe doit être faite de très grands joueurs et aussi de bons joueurs. En trois ans, nous n'avons gagné qu'une Supercoupe d'Espagne, c'est très peu pour une équipe comme le Real, et le président a dû partir. Il était impuissant face au fait d'avoir de si grands joueurs et que cela ne se traduise pas en titres."
José Mourinho : "Son arrivée devait permettre de faire face à Barcelone, il y a eu des moments de grande tension, il a commencé à sortir cet aspect du Madridisme que je n'aime pas, un fanatisme à la limite qui ne me plait pas. C’était de la folie. C'est comme s'il y avait une guerre politique entre la Catalogne et l'Espagne. Notre troisième année avec Mourinho n'a pas été bonne, bien que la Liga avait été gagnée et qu'il semblait que cela ait contrecarré Barcelone. Sur le plan personnel, j'étais encore affecté par la saison précédente. Plusieurs personnes ont commencé à agiter notre relation et cela n'a été bon ni pour lui, ni pour moi, ni pour le Real Madrid."
Conflits avec Mourinho : "Je pense que si ça avait été à refaire, j'aurais pris le taureau par les cornes et j'aurais fait face à Mourinho. À cette époque j'ai choisi de me taire car j'ai pensé que c'était le meilleur moyen d'honorer les valeurs du Real Madrid. À ce jour aucun de nous deux n’a reparlé de l’autre, et c'est mieux comme ça."
Son départ en 2015 : "Je crois que si j’avais continué au Real Madrid, la fin de l’histoire aurait été pire que ce qu’elle a été."
Être président du Real un jour : "Non, je ne veux pas être président du Real Madrid, sans parler du fait qu'avec Florentino Perez c'est devenu plus difficile de concourir pour la présidence, mais je serais enchanté de revenir au Real Madrid, je ne peux pas oublier là où j'ai grandi, l'endroit qui m'a tout donné."
Projets : "Tous les six mois je change d'avis... Tout ce que je sais, c'est que pour le moment je savoure chaque match car on ne peut pas savoir quand ce sera le dernier."
Présence sur les réseaux sociaux : "Vous devez vous adapter à votre époque, je trouve ça bien que les gens puissent voir votre côté en colère. J'ai aussi appris à me taire, à me contrôler et à prendre les choses avec humour."