Aux micros de la Cadena Ser, Iker Casillas a livré une longue interview.
« Je suis sûr que je vais continuer ici la saison prochaine. C’est certain. Je ne peux pas imaginer être hors de ce club la. Je veux finir ma carrière ici, même si je dois faire face à la concurrence. Si les choses ne fonctionnaient pas, alors je devrai partir. À ce jour, je me sens bien et fort. Je ferais face à la saison qui vient comme si c’était la première, voilà mon défi. »
Nerfs : « Je les contrôle de mieux en mieux. Ce qui est bon. Je suis très excité par ce sport. Le premier ballon que vous touchez est le plus important. Si vous faites une bonne action ça vous donne confiance. »
Défis : « Je suis un gars qui aime les défis. Peut-être parce que je suis Taureau. »
Destitution d’Ancelotti : « C'est un club exigeant et le président et les dirigeants ont pris la meilleure décision. Mais je remercie Carlo pour ce qu'il a fait pour moi, même si l'année dernière j’étais énervé parce que je n'ai pas beaucoup joué. C’est une personne noble. J'espère que tout ira bien pour lui. Je lui souhaite bonne chance. C’est chez lui ici. »
Opinion des joueurs : « Il a été positif pour Carlo. Cristiano a son opinion et une relation spéciale avec le Mister. Je comprends son message. »
Vestiaire : « Sergio Ramos et Cristiano ne dirigent pas le vestiaire, mais ce sont deux piliers. »
Moins d’influence dans le vestiaire : « J’ai de l'influence et on m’écoute plus qu'avant, même si je n’ai pas le même tempérament que Pepe, Sergio ou Cristiano. »
Adieux à Ancelotti : « Nous nous sommes embrassés. »
Remplaçant : « Avec Mourinho, j'ai été blessé et un coéquipier a mieux fait les choses. Point final. Ce qui a été dit par les journalistes, je ne m’en soucie pas. Ancelotti a ensuite décidé de mettre Diego et c’était difficile à encaisser, mais ma saison dernière a été très bonne, malgré mon erreur en finale de Ligue des Champions. Je ne dois pas rester bloqué là-dessus. Je dois retenir les bons moments. »
Chance : « Je suis une forte tête. Je ne pense pas avoir été touché par un coup de baguette magique quand je suis né. »
Calme : « Je le suis. Je contrôle mes émotions jusqu'à la fin. »
Meilleur souvenir : « Quand les gens scandaient mon nom. La première fois c’était lors d’un 3-0 au Barca avec un but de Roberto Carlos. »
Mauvais accueil pour Benitez : « Je n'ai rien vu de cela et je n'ai pas entendu de commentaires à ce sujet. »
Arbeloa : « Nous avons une relation de respect professionnel. Nous nous entendons pour le bien de l’équipe. »
L’appel à Xavi, perçu comme une trahison : « C’est absurde. Del Bosque a dit que s'il y avait des problèmes en sélection il fallait prendre des mesures. Quand je l’ai appelé il y avait beaucoup de tensions. Nous avons discuté tous les deux et j’ai aussi bavardé avec Puyol. Dans cette situation, en tant que capitaine de l'équipe nationale, j'ai décidé d'appeler. Nous nous sommes dit que nous ne devions pas donner cette image. Puis, lors d’une concentration, nous avons pris un café et les choses se sont calmées. Mais une trahison, pourquoi ? Si cela a été mal perçu par certains Madridistas, j’en suis désolé. »
Conversation avec Mourinho : « Nous avons parlé avant ma blessure, quand je suis allé sur le banc deux ou trois matchs. Il m’a dit que j’étais en surpoids, hors de forme ... J’ai choisi de garder le silence, de ne pas en faire un cirque. Je ne le regrette pas. Je referais la même chose. »
Manque d’alchimie avec Mourinho : « La relation était plus ou moins bonne. Lorsque nous avons gagné la Liga des records nous communiquions, en tant que capitaine et entraîneur, dans une dynamique de respect. Ensuite, la relation a été fantastique lors de l'Euro 2012. Mais en septembre les choses ont changé. Et puis est arrivé la blessure. »
Les sifflets et ses gestes vers le public contre Valence : « Nous perdions 0-2 et je voulais que nous soyons tous ensemble pour remonter au score, je ne pensais pas aux sifflets. »
Ses larmes lors des sifflets : « Je n'ai pas pleuré. Oui, un jour je suis parti en colère. Mais c'est ce que Madrid exige. Et cela chaque année. Je suis depuis 16 ans en équipe première et 25 dans le club. Et si votre niveau est à 8, vous ne devez pas le laisser descendre à 7,5. »
Ceux qui sifflent : « Je retiens les applaudissements. Ceux qui sifflent, je les connais. »
Conversation avec José Angel Sanchez : « Il m’a demandé ce que j’envisageais et m’a dit qu'il voulait que je continue. »
Signature d'un gardien : « Je suis ravi d’avoir de la concurrence. Mon contrat ne dit pas que je dois être titulaire. »
Le club : « Je voudrais terminer ma carrière ici. De Gea est un super gars et un gardien pour le présent et l'avenir. Il sera bien reçu et aura de l'aide. On sera en concurrence. Il peut gérer la pression et le Royaume-Uni lui aura servi d’expérience. »
Keylor Navas : « Un super gardien et une personne merveilleuse. Il a fait un fantastique Coupe du Monde et s’est montré avec Levante la saison dernière. »
Florentino lui a demandé pour les gardiens : « Je lui ai parlé de ceux que je préférais, comme Sergio Asenjo ou Sergio Rico. Maintenant, De Gea est le plus expérimenté. »
Presse : « C’était pesant de me voir tous les jours dans les médias. »
Photo préférée : « Quand nous avons gagné la Liga avec Capello. Je pleurais. Nous avions passé trois années sans gagner un titre. »
Arrêt préféré : « Ceux lors des duels contre United et le Bayern, et celui lors d’un match contre l'Athletic Bilbao. »
Attaquants difficiles : « Eto'o me mettait beaucoup de buts et me désespérait. Et Messi aussi. »
La défense la plus sûre : « Sergio Ramos, un central complet et un leader, et Fernando Hierro, le mature. C’était le Kaiser. »
Sergio Ramos : « Il est important dans le patrimoine de Madrid, pour le but de la Décima, pour les dix années qu’il a passé ici, et pour son courage et ses tripes. »
Futur : « Le meilleur est encore à venir. »