L'ancien gardien de but Iker Casillas fait partie des invités du "Festival dello Sport", organisé par "La Gazzetta dello Sport" à Trente.
Le "Festival dello Sport" organisé par La Gazzetta dello Sport a débuté hier à Trente. L'événement, qui durera jusqu'à dimanche prochain, compte parmi ses invités la légende Iker Casillas, qui a passé en revue les plus beaux moments de sa carrière et a parlé de l'actualité du football au cours d'une longue interview.
Le début de saison du Real : "Le Madrid d'aujourd'hui a gagné tous les matchs sauf un, ils sont toujours très forts malgré les changements dans l'effectif. Bellingham est devenu une référence en peu de temps : à 20 ans, c'est un phénomène."
Espagne : "Nos clubs ont remporté 34 titres européens depuis 2000, c'est incroyable de se dire que nous sommes devant l'Italie et l'Allemagne. Dans notre pays, l'importance du centre de formation, des jeunes joueurs et de leur progression est fondamentale. J'ai été jeune joueur à Madrid et je sais comment ils s'occupent des athlètes : il y a des cités sportives où rien ne manque. Il n'y a qu'une chose qui me rend triste : ne plus voir les petits jouer dans la rue. Ils passent des heures et des heures sur leur téléphone portable."
Ses références : "Le mien, c'était Schmeichel à l'Euro 1992, j'ai grandi en regardant ses matchs. Buffon a trois ans de plus que moi, j'ai toujours été impressionné par sa qualité. Nous sommes des gardiens différents, mais nous avons des carrières similaires. C'est le meilleur que j'ai jamais vu et une référence. Aujourd'hui, le meilleur est Courtois. J'aime aussi beaucoup Kepa : il a reçu beaucoup de critiques, mais il remplace bien le Belge."
Donnarumma : "Il est très bon et c’est regrettable qu'il ait été beaucoup critiqué ces derniers temps. Il a été le protagoniste de l’Euro que l'Italie a gagné, maintenant il paie le moment difficile au PSG. Il a commencé à 16 ans, presque comme Buffon et moi. Et il faut avoir beaucoup de courage."
Le Clasico le 28 octobre : "Le Clasico est un match unique en son genre. Lorsque le calendrier est publié, la première chose que les joueurs du Real Madrid regardent, c'est la date. Tout le monde veut jouer un tel match, il procure des sensations uniques. La victoire vaut trois points comme toujours, mais c'est quelque chose de différent."
Son meilleur souvenir avec Madrid : "Mon premier Clasico, que j'ai joué à 18 ans, au Bernabéu. Nous avons gagné 3-0, c'était unique. Je traversais une période négative, mais Roberto Carlos, Anelka et Morientes nous ont offert une merveilleuse victoire.é
Sa pire soirée : "La plus douloureuse de toutes a été la défaite 5-0 à Barcelone (ndlr : avec Mourinho en 2010), et aussi le 2-6 dans notre stade (mai 2009). Et en 2011, il y eu quatre Clasicos étalés sur quelques jours seulement et nous n'étions pas prêts, il y avait trop d'adrénaline et de tension."