Le président de l'UEFA s'est une nouvelle fois exprimé sans détour sur la possibilité de voir la Super League devenir une réalité, en évaluant la décision historique de la cour européenne de justice.
L'UEFA s'est exprimée jeudi à la suite de l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) sur la Super League. La CJUE a déclaré que l'UEFA et la FIFA avaient abusé de leur "position dominante" dans leur action contre la création de la controversée Super League de football en menaçant de sanctions la douzaine de clubs impliqués dans le projet.
Ce qui n’a pas empêché le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, de s’opposer à nouveau fermement à la possibilité que la Super League voit le jour, minimisant la posture du Real et du Barça et soulignant l'unité de tous les clubs européens.
"Ils peuvent créer ce qu'ils veulent. J'espère qu’ils auront une merveilleuse compétition avec seulement deux clubs", a déclaré Ceferin, tout en envoyant un message aux promoteurs de la Super League : "Je ne suis pas sûr que Madrid et Barcelone sachent ce qu'ils font. Le football n'est pas à vendre".
Le président lance un appel à l'unité et prône un front commun des supporters qui "aiment le football" contre la Super League. "Les gens qui aiment le football ne s'inquiètent pas. Si vous voulez du football, vous devez vous aligner avec lui. Nous avons parlé d'ouverture à différentes compétitions". Et profitant de l'imminence des fêtes de fin d'année, il a fait une comparaison : " Sous le sapin, il faut mettre du vrai football, comme il se doit".
Concernant la décision de la Cour européenne, Ceferin a expliqué que "nous considérons cette décision comme une opportunité d'améliorer certaines règles. Mais le football reste uni, c'est pourquoi toutes les parties prenantes discutent ensemble. Il y a un contraste frappant entre le résumé de presse de la CJE et l'arrêt lui-même. L'arrêt est vraiment positif".
Ceferin a profité de son apparition publique pour vider son sac : "Si vous vous intéressez au football, vous devez être concerné par cette affaire. Dans cette salle, nous avons souvent été en désaccord, nous parlons de beaucoup de choses différentes, parfois nous sommes d'accord, parfois non, mais quand il s'agit de parler de l'ouverture de la compétition, nous sommes tous d'accord. J'ai donc l'impression que A22, à l'approche de Noël, a vu une grosse boîte. Ils étaient super contents, mais quand ils ont ouvert la boîte, ils ont vu qu'il n'y avait pas grand-chose dedans", a conclut le président de l’UEFA.