La présidente de l'Arandina C.F. a parlé à Marca avant d'accueillir le Real Madrid à El Montecillo pour le match de la Copa del Rey.
Virginia Martínez, avocate madrilène et dirigeante de la mairie d'Aranda, est à la tête de l'Arandina C.F. depuis trois ans. Le club et a été promu en Segunda RFEF la saison dernière après n'avoir perdu aucun match.
Il y a un peu plus de trois ans, vous avez pris les rênes du club et le prochain adversaire à fouler le sol d'El Montecillo sera le Real Madrid, est-ce un rêve qui se réalise ?
Oui, bien sûr, c'est un rêve qui se réalise. Même si nous avons toujours été convaincus que le travail allait nous permettre d'obtenir un bon résultat. Être constant au quotidien, avoir une certaine ambition, mais aussi de l'humilité lorsqu'il s'agit de travailler et de gérer ce projet. Et ça va aider les gens qui le composent, qui ont toujours eu cette base, à arriver là où nous sommes arrivés, là où ils nous ont fait arriver. Et bien sûr, accueillir le Real Madrid est une réussite qui repose sur cette base, qui repose sur le travail et qui nous rend très fiers.
Quelle est l'importance pour le monde du football qu'une équipe de la Segunda puisse jouer contre le Real ?
Cest le résultat d’un travail de longue haleine, parce que le fait de s'adapter pour pouvoir accueillir la meilleure équipe du monde, c'est un effort de tout le club, de toutes les personnes qui le composent. Mais surtout, comme je l'ai dit, c'est une fierté pour nous.
Comment le stade El Montecillo (7000 places) se prépare-t-il ?
Nous avons dû augmenter le nombre de places, c'est pourquoi nous avons dû installer des sièges supplémentaires. Et après.. des questions plus techniques comme l'éclairage ou l'entretien du terrain pour qu'il soit le meilleur possible ce jour-là. Il y a certaines choses que nous avons faites lors des précédents matchs de qualification et qui seront peut-être un peu plus importantes pour ce match.
Avez-vous reçu beaucoup de critiques sur l'état de la pelouse après ce qui s'est passé contre Cadix ?
Je ne trouve pas que nous ayons reçu de plaintes en ce sens. Nous avons vraiment fait comprendre aux gens ce que le football modeste signifie aussi et c'est avec ça que nous devons vivre. C'est la réalité d'un club comme Arandina. Et puis, nous essayons toujours de nous améliorer pour avoir les meilleures installations possibles.
Des changements ont-ils été apportés à la pelouse ?
Oui, un traitement a été effectué, c'est le seul qui puisse être fait à cette époque de l'année, et nous savons aussi que c'est une période froide de l'année. Nous avons fait ce petit traitement et nous espérons que, comme nous le souhaitons toujours, que ce soit pour les matchs de championnat ou pour tout autre événement, la pelouse sera aussi bonne que possible.
Vous êtes une fan reconnue du Real Madrid, pensez-vous que le football espagnol est prêt à accueillir une femme à la présidence du club ?
Florentino Pérez est le meilleur président possible pour le Real Madrid. Sinon je pense que toute personne qui montre son talent, qui montre son travail, qui est constante dans ce qu'elle fait et qui crée ses propres projets, eh bien, elle est capable de tout, qu'elle soit un homme ou une femme.
Qu'est-ce que le Real Madrid doit attendre de sa visite à Aranda ?
Nous allons les recevoir avec toute notre affection, les bras ouverts, et nous allons essayer de faire un beau match, pour qu'il reste dans la mémoire de tous ceux qui le verront. Nous sommes très fiers. Et je dois dire qu'au Real Madrid, nous avons été en contact dès le premier instant avec toute l'équipe qui compose le club, tant au niveau de la sécurité que du protocole, dans tous les domaines du club, et nous avons eu la chance de rencontrer des gens qui, sans aucun doute, font la grandeur du Real Madrid.
Comment se sont passés les contacts avec le Real Madrid après le tirage ?
C'est un club qui, comme je le disais, nous a aidé avec leur expérience, avec leur vécu et avec leur formation. C'est merveilleux de pouvoir vivre ça de l'intérieur et de voir que la grandeur du Real Madrid. C'est grâce aux gens qui le composent.