Dans son autobiographie "Moi, Giorgio", le défenseur de la Juventus de Turin évoque le cas de Sergio Ramos, qu'il encense tout en glissant quelques tacles adressés au capitaine de la maison blanche.
L'ouvrage de l'Italien fait beaucoup parler ces dernières heures. Giorgio Chiellini s'exprime sans filtre et n'hésite pas à critiquer certains de ses anciens coéquipiers comme Balotteli ou Felipe Melo. Il a aussi révélé les soucis d'alcool d'Arturo Vidal, désormais joueur du FC Barcelone.
Aussi, le défenseur de la Juventus s'attarde sur le cas de Sergio Ramos, qu'il considère comme le meilleur du monde même si l'Espagnol en prend aussi pour son grade : "On peut dire qu'il est impulsif, en rien tactique, et qu'ils encaissent 8 à 10 buts chaque saison par sa faute. Moi, si j'en cause 2 ou 3, je ne vis plus. Il est très technique et il pourrait être attaquant, c'est l'opposé de moi. Cependant, il a deux caractéristiques que quasiment personne n'a", explique-t-il.
"La première, c'est de savoir être décisif dans les matchs importants avec des interventions au-delà de n'importe quelle logique, même en provoquant des blessures avec une ruse presque diabolique", poursuit Chiellini qui revient évidemment sur la finale de Ligue des Champions face à Liverpool. "Celle de Salah, c'était un coup de maître. Lui, le maestro Sergio, il dit toujours qu'il ne voulait pas faire mal, mais il est conscient qu'une chute de cette manière peut casser le bras de ton adversaire neuf fois sur dix."
Et la deuxième grande caractéristique du capitaine madrilène selon lui, c'est la force qu'il transmet à ses coéquipiers : "Sans lui, des stars comme Varane, Carvajal et Marcelo ressemblent à des enfants de l'équipe réserve. Sans Ramos, le Real devient une équipe sans défense", assure-t-il en pariant que "le Real Madrid n'aurait jamais perdu avec trois buts d'écart face à l'Ajax en 2019" avec l'Espagnol sur le terrain.