C'est jour de demi-finale pour le Real Madrid contre Manchester City. Alors forcément, les radios espagnoles ont largement évoqué la rencontre hier soir comme sur Radio Marca.
Dans le programme "El Plus de Guille", le journaliste Guille Uzquiano a analysé l'affrontement à venir entre l'équipe de Pep Guardiola et celle de Carlo Ancelotti. D'après lui, l'imprévisibilité du Real Madrid est un point clé de cette double confrontation.
Les demi-finales : "C'est déjà un succès pour les équipes espagnoles que de faire partie de ce dernier carré. L'analyse générale en début de saison était que personne n'était armé pour être ici."
Les éliminatoires : "Celle du Real Madrid est imprévisible : il alterne entre le très bon où ils donnent l'impression d'être invincible, avec le très mauvais où quiconque peut les battre. Lors du Clasico en Liga, ils n'ont pas pu remédier à ça (0-4) mais en Ligue des Champions contre Chelsea et le PSG, oui. Mais ces miracles ne seront pas indéfinis. Le Real doit entrer dans ce match comme à Londres. Ils affrontent une équipe qui est favorite si l'on suit les paris même si ça me paraît exagéré. Manchester City a quelque chose en plus d'un point de vue football mais le Real Madrid a plus d'histoire."
Le Real Madrid : "Ils ont passé deux éliminatoires très difficiles et c'est sa compétition. City pratique un football exigeant et a un autre match important entre les deux matchs. En ce sens, le Real arrive mieux mais il a des blessés. Madrid va devoir défendre et résister. Pour moi, c'est le facteur important important."
L'effectif : "On peut faire l'exercice pour déterminer combien de joueurs de Manchester City jouerait au Real Madrid et je ne crois pas qu'il y ait en est tant que ça. De Bruyne me semble être l'un des meilleurs du monde. Mais Gundogan, Rodri, Bernardo Silva, Mahrez, Sterling, Gabriel Jesus, Foden, Grealish... Ce sont de bons joueurs mais qui brillent plus dans le collectif que par ce qu'ils génèrent individuellement. Peut-être qu'aucun d'eux ne serait titulaire à Madrid. Ou peut-être que si, mais pas tout le monde."