Le latéral droit du Real Madrid et de l’Espagne a abordé différents sujets en salle de presse, comme le changement de coach à Madrid, son retour avec la Roja, Vinicius sur le banc ou encore voir Rodri quitter City.
Dani Carvajal est de retour en sélection après une année d’absence suite à sa grave blessure au genou droit. Le défenseur et capitaine du Real Madrid est passé en conférence de presse depuis le centre d’entraînement de la Roja.
Mondial et sélection : "J’avais très envie de revenir. Le temps a passé, un peu lentement à mon goût, mais nous sommes de retour avec la même envie que le premier jour. Le coach (De la Fuente) nous a remis dans le droit chemin lors de la discussion de ce matin. Nous sortions d'une période où l'équipe manquait de verticalité. Et avec le coach et ce mélange de jeunes et de joueurs plus expérimentés, nous montrons un jeu spectaculaire."
Rodri au Real Madrid : "Je comprends qu’il soit resté à City car le club l'a soutenu dans cette période. Au final, c'est comme moi avec Madrid, qui me prolonge le lendemain de ma blessure. Je serai toujours redevable au club. On veut toujours rendre cette affection et cette confiance par n'importe quel geste. Rodri serait une bonne recrue, c'est clair. Il est de Madrid, il y est depuis longtemps. Un changement de cycle ne lui ferait pas de mal (rires). Un footballeur comme Rodri s'en sortira bien n'importe où."
Le phénomène Lamine Yamal : "Je ne l’ai pas côtoyé cette année. Depuis que je suis arrivé ici, c'est comme d'habitude, rien n'a changé par rapport à l'année dernière. Il faut comprendre que c'est compliqué. Il a 18 ans et il est une référence dans un club comme Barcelone. Il a signé un contrat important. Il faut être bien conseillé et garder les pieds sur terre. Il commettra des erreurs comme tout le monde, mais s'il est performant sur le terrain, il marquera son époque. Il peut figurer parmi les candidats au Ballon d'or. Et puis, il est jeune. À 18 ans, j'étais au Castilla. Pour qui je voterais pour le Ballon d'or ? Comme je ne vais pas voter…."
Changement d'entraîneur à Madrid : "C'était un changement nécessaire. Le cycle d'Ancelotti était arrivé à son terme, nous avions besoin de sang neuf. Avec Xabi, tout va bien, il assimile les concepts. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre notre plafond."
Qu'est-ce qui s'est amélioré avec Xabi Alonso : "Tout est très objectif à ce niveau-là. Ce sera mieux si vous gagnez, et si vous ne gagnez pas, ce sera mauvais. Vous ne pouvez pas vous fier au résultat, mais ça marque l'évolution des joueurs. Pour ce qui est du pressing, il nous demande de presser plus haut, l'équipe rapproche davantage les lignes. Il est vrai que nous pressons tous davantage ensemble."
Que pedazo de mierdas es Carvajal cuando se pone la camiseta de la selección. Esto no es representar al madridismo, “capitán”. pic.twitter.com/p3ttyz6nj6
— Peski 2.0 (@PeskiCensored) September 1, 2025
Concurrence avec Alexander-Arnold : "C'est un bon garçon, il s'est très bien intégré. La concurrence est rude et nous allons tous les deux essayer de nous battre pour la place. Pour moi, c'est une bonne chose. Souvent, mes meilleurs moments ont été liés à une concurrence forte et cette année, je vois les choses comme ça. Nous sommes deux joueurs avec des qualités différentes et ça convient bien au coach. C'est un problème bénéfique pour le club et pour l'entraîneur. Ça m'est aussi arrivé avec Danilo. Il a commencé à jouer avec Benítez et j'ai réussi à gagner la place. Je le prends le plus naturellement possible. Nous verrons au cours de l'année le temps de jeu de chacun."
Le pénalty accordé au Barça contre le Rayo lors de la dernière journée de LIga : "J'espère que les problèmes avec le VAR vont se régler. Pour ma part je n'aurais pas sifflé penalty sur Yamal, mais je n'aurais pas non plus sifflé penalty sur la main de Baldé à Levante. C'est une opinion totalement subjective, ce n'est pas du fanatisme."
Vinicius remplaçant face à Oviedo : "Le coach a l'intention d'aligner 17 joueurs ou plus en rotation, afin que nous soyons tous frais. Nous devons tous comprendre que le joueur qui entre à la demi-heure va être plus important, car il est frais. Au final, il faut travailler les matchs et cette dernière demi-heure, le joueur qui ne commence pas et qui est énervé peut être préjudiciable, alors qu'il peut encore être décisif. Qu'un joueur ne se sente pas incontournable est bon pour l'équipe et pour tout le monde."
Le début de saison de Mbappé : "Il est très bon. L'année dernière, il n'a remporté aucune compétition majeure, mais il a marqué 44 buts. N'oublions pas que c'est très difficile. Et cette année, il est dans une forme spectaculaire."
