Dans un entretien accordé au journal L'Équipe, ce samedi, Didier Deschamps est revenu sur le cas Benzema et les raisons de sa non sélection récurrente chez les Bleus.
"Qu'attendent-ils ?", "La France réclame Benzema", titraient les quotidiens madrilènes AS et Marca ces derniers jours, alors que l'attaquant madrilène est dans une forme étincelante avec le Real. En France, une pétition a même été lancée pour faire pression sur le sélectionneur de l'Équipe de France. Une initiative qui restera assurément sans suite face à l'inflexibilité de Didier Deschamps.
Ce samedi dans les colonnes de L'Équipe, il est revenu sur les évènements qui se sont déroulés peu avant l'Euro 2016 et notamment le mot "raciste" tagué sur le mur de sa maison à Concarneau : "À partir de là, plus rien n'est pareil. Et beaucoup de choses ont changé dans mon approche. Ce que j'ai subi est inconcevable. C'est certainement la conséquence d'autres choses dites avant, mais... Déjà que j'avais une âme de protecteur, là, elle a été décuplée. Si c’est parti de l’interview de Karim Benzema à Marca ? Pas forcément. C’est un ensemble de choses. Après, chacun doit assumer ses propos. Je ne peux pas tous les citer. Je l’ai dit à certains de vive voix", a répondu le sélectionneur des Bleus.
Un peu plus tard sur RMC, Le Graët a également tenu à clarifier la situation : "Karim Benzema, c’est un très bon joueur, je n’ai jamais mis en doute ses qualités. Au contraire, il montre au Real Madrid qu’il est l'un des meilleurs joueurs à son poste. Mais l’aventure France est terminée", a assuré le président de la Fédération.