L’entraîneur du Celta Vigo est passé en salle de presse au Bernabéu après la victoire de son équipe face au Real Madrid (0-2).
Quel énorme travail défensif du Celta ce soir…
Si vous ne défendez pas bien, c’est impossible de rivaliser dans un match de première division, sans parler d'un match contre le Real Madrid au Bernabéu. Évidemment, nous avons fait un bon match sur le plan défensif. Je pense qu'il y a deux ou trois actions qui peuvent être corrigées et deux ou trois autres qui sont à mettre à leur crédit. Nous avions l'intention de nous protéger un peu plus sur le côté droit, leur côté gauche, avec la couverture de Starfelt à cet endroit. Nous avons bien compris cela. Lorsque nous étions en bloc bas, nous étions très concentrés et très bien organisés.
Que pensez-vous du pressing exercé par le Real ?
Dans les moments où ils ont été énergiques, comme après l'expulsion, il est très difficile de s'en sortir, ils récupèrent beaucoup de ballons. Ce sont des joueurs qui couvrent beaucoup de terrain. Nous avons mal interprété certains dégagements afin de pouvoir atteindre des joueurs libres ou tirer là où ils ne pouvaient pas gagner, c'est-à-dire Rüdiger, Militao et Tchouaméni. C'est une équipe très physique, quand ils sont en forme, il est très difficile de s'en sortir.
Borja Iglesias est-il celui qui a le mieux compris comment faire mal à Madrid ?
Il est très intelligent dans sa lecture du jeu et dans la pression qu'il exerce. Il apporte beaucoup d'ordre en attaque et en défense, au-delà de son talent dans le jeu dos au but et dans l'amélioration du jeu.
Que pensez-vous de Xabi Alonso ? Pensez-vous que ce Real Madrid peut remporter la Liga ?
Sans aucun doute. C'est un grand entraîneur, entouré de très bonnes personnes dans le staff technique, il dispose d'un effectif énorme. Il a beaucoup de malchance avec les blessures des joueurs de la ligne défensive. C'est un entraîneur qui dispose de nombreuses ressources pour changer le cours des matchs, tant sur le plan offensif que défensif. Il y a évidemment besoin d'une période d'adaptation après avoir passé de nombreuses années avec Ancelotti. Le temps est bénéfique aux entraîneurs. Le Real ne pourrait pas avoir meilleur entraîneur.
Quelle est la part de mérite du Celta et quelle est la part de démérite du Real Madrid ?
Toutes les victoires sont le mérite de cette équipe et le démérite de l'adversaire. J'évalue mon équipe, je commente ce qui m'a plu et ce qui ne m'a pas plu. Nous avons un peu hésité entre aller chercher le deuxième but ou conserver notre avance avec notre supériorité numérique, et cela ne m'a pas plu. J'aurais aimé voir plus de jeu loin de nos cages. Le Real a fait beaucoup de bonnes choses, s'est créé des occasions, a eu des moments où il nous a dominés et aurait pu obtenir un meilleur résultat. Le résultat a toujours tendance à occulter les points positifs des perdants et à mettre en avant les points positifs de l'équipe gagnante. Ce n'est pas toujours tout à fait juste.
Cette victoire au Bernabéu met-elle fin aux doutes ?
Quand nous perdrons, ils reviendront. Nous n'étions pas si nuls avant, comme certains l'ont dit, et nous ne sommes pas non plus la "Dream Team" maintenant. Nous sommes une équipe qui a gagné un match, qui en avait perdu deux et qui était allée en prolongation en Copa. Le vestiaire reste sur la même longueur d'onde.
