Olivier Giroud s'est longuement confessé dans un entretien accordé au quotidien "L'Équipe" et le désormais joueur de l'AC Milan est revenu sur l'Euro 2020 ainsi que le retour de Benzema.
Le retour de Karim Benzema en Équipe de France a eu des conséquences et Oliver Giroud est vraisemblablement celui qui a le plus perdu dans l'affaire. Mis sur le banc dans un premier temps durant l'Euro 2020 cet été, l'attaquant de l'AC Milan n'est plus sélectionné par Didier Deschamps depuis le mois de septembre et la victoire en Ligue des Nations a sans doute conforté sa décision.
"Comment j'ai vécu la victoire en Ligue des Nations ? Un sentiment bizarre même si j'étais heureux pour les gars devant ma télé. C'est dur de ne pas vivre ça avec ce groupe que je connais depuis longtemps et avec qui j'ai partagé de belles choses. Comme toute personne sensible, j'avais un pincement au coeur", a reconnu Giroud dans L'Équipe.
Aussi, il a évoqué le retour de Karim Benzema avec les Bleus. Un retour qu'il n'a pas vu venir. "Didier Deschamps est le seul décisionnaire. Mais j'aurais apprécié être averti, qu'il prévienne certains cadres. Mais c'était la volonté du coach de procéder comme ça. Il a préféré que cela ne s’ébruite pas et je peux le comprendre.", a-t-il déclaré.
"On l’a bien remarqué sur certains matches. L’équipe de France a pu pallier ce problème d’adaptation tactique bien après. On l’a surtout constaté avec la Ligue des nations. Mais il a fallu du temps. Malgré lui, Karim a bouleversé rapidement notre façon de jouer qui était bien établie avec certains profils offensifs depuis cinq ans. La mayonnaise ne pouvait pas prendre du jour au lendemain surtout avant une compétition comme l’Euro. Il y a des affinités et des repères tactiques à trouver. On n’a pas le même profil non plus", a ensuite expliqué Olivier Giroud.
Une nouvelle fois, il le rappelle, la relation entre les deux hommes n'a jamais été conflictuelle. "Il n’y a jamais eu de problèmes avec Karim. Il a aussi changé, mûri et bien évolué. Tout s’est bien passé durant l'Euro. On mangeait d’ailleurs tous les jours à la même table...".