L'entraîneur du Rayo Vallecano, Andoni Iraola, s'est exprimé après la victoire de son équipe sur le Real Madrid (3-2).
La détermination des joueurs : "C'est un match de grande valeur. Nous avons fait une très bonne première mi-temps. Revenir de 1-2 montre qu’on en a dans la tête. C'était difficile pour nous, car le Real est toujours très compétitif."
Le Rayo a dominé entre les lignes : "Le début de match a été très bon, nous avons été dans la moitié adverse pendant un long moment. A la fin de la première mi-temps, c'était plus difficile. Puis la pause est arrivée au bon moment et avec les changements, nous avons pu garder le jeu dans la moitié de terrain du Real Madrid pendant un long moment."
Il a été expulsé : "J'ai fait un geste sur un corner clair de Courtois. Le quatrième arbitre a dit que ce n’en était pas un. Je me sens mal. Je ne pourrai pas m’assoir sur le banc à la prochaine journée. La règle n'est pas en faveur des entraîneurs."
Objectif, le maintien : " Oui, c'est clair pour nous. L'année dernière, nous avons commencé de la même manière et à la fin, ça a été dur. Tout le monde a du mal à gagner des matchs. Nous sommes sur une bonne dynamique, on doit faire un dernier effort contre le Celta."
Communion avec le public : "Le public est toujours avec nous. Ils nous demandent simplement de tout donner et les joueurs répondent présents. Vous pouvez faire des erreurs, mais quand ils voient cet effort, nous en profitons tous."
Un piège d’arrêter de jouer avec le Mondial : "Nous aimerions continuer à jouer. Nous allons bien, nous sommes dans une bonne dynamique. Mais nous savions déjà que ce serait comme ça. Ce sera une deuxième partie de saison où nous repartirons de zéro."
Iraola s'est également rendu en salle de presse quelques minutes plus tard pour parler aux médias.
Sensations : "Ça me laisse une impression de fierté, surtout pour mes joueurs. Le but d'Álvaro a été déterminant pour nous permettre d'être à égalité à la mi-temps. Puis on a refait la même chose. Une joie pour les gens de Vallecas."
Optimisme avant le match : "Contre ces adversaires, on échoue souvent de peu car on ne prend jamais le dessus dans le jeu. L'année dernière, nous avons pris zéro point contre Madrid malgré deux bons matchs. Nous avons joué pendant longtemps dans la moitié de terrain du Real, nous étions bons dans les transitions... Nous avons souffert, mais dans les dernières minutes l'équipe s'est bien comportée."
Pression sur le ballon : "Nous devions couvrir beaucoup de choses. Parfois, l'équipe sait comment agir sans le ballon, il n'est pas nécessaire de l'avoir, nous savons comment choisir le déroulement du match."
L'expulsion : "J'ai fait le geste que le corner était pour nous et nous avons eu deux relances qu'il savait qu'il avait fait une erreur. Sur l’une de ces actions, c'est le quatrième officiel qui l'a désigné à soixante mètres, et j'ai fait un geste... Il est arrivé quelque chose de similaire à Aguirre."
Ce qu'il apporte à ses joueurs dans les grands matchs : "Nous avons du cœur, de l'âme et de la volonté, et ce type d'équipes nous y conduit, c'est pour cela que nous sommes bons. Ils nous poussent à des rythmes élevés et au final ce type de matchs leur convient bien."
Le seul grand rival qui lui manquait et à trois points de la Ligue des champions : " Nous aimerions continuer à jouer... parce que nous faisons de bonnes choses, nous voulons continuer sur cette voie le plus longtemps possible."
Le Celta a 48 heures de repos en plus : "Parfois, ça arrive. Le jour d'Almería nous avons eu trois jours de moins et ça s'est mal passé et le jour de Cadix deux jours et ça s'est bien passé. Ça a une influence."
Ambiance à Vallecas : "C'est génial. C'est un avantage pour nous."
Les supporters ont scandé son nom : "Nous avons l'avantage d'avoir notre public et qu'il soit aussi là quand les choses vont mal."