Le 30 janvier 2009, le Real Madrid fait venir de West Ham Julien Faubert dans les dernières heures du mercato, contre 1,5M€. Le Français raconte.
À Madrid, le joueur français restera surtout connu pour n'avoir disputé que 60 minutes avec le maillot blanc. Arrivé en prêt en janvier, Faubert retournera à West Ham six mois plus tard, le Real décidant de ne pas lever l'option d'achat à sa disposition.
Lors d'une interview avec The Athletic, l'ancien footballeur a révélé comment s'était déroulé son transfert, et cette courte période de sa carrière qui restera à jamais gravée sur son CV.
Son transfert
"Nous étions dans le bus de l'équipe sur le chemin d'Upton Park pour jouer contre Fulham. Je reçois un coup de fil d’un Français qui me dit : 'Salut, je travaille pour le Real et nous voulons te parler'. Je lui réponds que j’ai un match important à préparer et que je n’ai pas le temps pour ces conneries. J’éteins mon téléphone, nous jouons le match et quand je le rallume, je vois 30 SMS et 50 messages sur mon répondeur. C’est là que j’ai su que c’était sérieux.
J’ai appelé mon agent (Yvan Le Mee) et il m’a dit qu’on devait discuter avec le Real Madrid, qui avait envoyé des représentants dans un hôtel à Heathrow. C’était le dernier jour du marché des transferts, nous y sommes allés et avons commencé les négociations".
"Quand j'ai réalisé que ce n'était pas une erreur, j'ai prié pour que les négociations se déroulent bien. Ils voulaient en fait recruter Antonio Valencia, mais il venait de signer avec Manchester United, donc j'étais la deuxième option".
"Lorsque l'accord a été conclu, je suis revenu pour récupérer quelques affaires à moi à West Ham. Plusieurs de mes coéquipiers ont commencé à rire. Ils disaient : 'Tu te rends compte où tu vas Julien ? C’est le putain de Real Madrid !'. Il y avait beaucoup de plaisanteries".
Son passage au Real Madrid
"Quand j'étais sur le banc, j'ai fermé les yeux pendant à peine 30 secondes et ils ont pensé que j'étais en colère parce que je ne jouais pas. Ils se sont dit : 'Ok, ce gars dort'. Le président a dit qu'il fallait faire attention car il y a des photographes et des caméras partout. C'est certain que j'ai beaucoup appris de cette expérience", conclut Faubert