Le journal valencien attaque Vinicius après sa déclaration d'hier, dans laquelle il affirmait que tout Mestalla a proféré des insultes raciste.
Le quotidien Superdeporte a publié aujourd'hui son édition du jour avec en une l’attaquant Vinicius, après la déclaration faite hier par le Brésilien dans le cadre de l'enquête sur les agressions racistes dont il a été victime à Mestalla.
L'attaquant du Real Madrid a assuré au juge que c'est tout le stade valencien qui était raciste, et pas seulement un groupe de supporters isolé. Valence avait déjà demandé au joueur de rectifier le tir hier, mais le quotidien sportif va plus loin, avec une première page qui caricature le joueur en Pinocchio et un jeu de mots dans le titre : "Pinochius".
"Vinicius commet un parjure"
En premières pages, le sujet Vinicius occupe également une place privilégiée. Dans le texte d'ouverture, Superdeporte indique que "la déclaration, qui a duré environ 40 minutes, a pris la bonne direction au moment où le juge a désigné directement les trois jeunes accusés. Cependant, le footballeur du Real Madrid n'a pas hésité à insister sur le fait que tout le stade de Mestalla avait eu un comportement raciste à son égard [...] Ainsi, Vinicius commet un parjure en mentant délibérément lorsqu'il affirme que tout le stade a proféré des insultes racistes à son encontre".
En plus de cet article du journal, on peut lire une tribune intitulée "Brave menteur", adressée au Brésilien, dans laquelle il est dit que "le mensonge n'est jamais la solution à quoi que ce soit. Encore moins s'il est utilisé comme un outil, comme l'ont fait Florentino et sa cour" ou que "s'ils sont en colère contre lui (Vinicius), ce n'est pas à cause de la couleur de sa peau ou de ses dons de grand joueur, mais précisément à cause de son comportement totalement irrespectueux".