Les remplaçants du Real Madrid, sortis du banc, ont permis d’aller chercher des victoires précieuses la saison dernière.
Ancelotti a pour l’habitude de mettre en place un onze de départ clair et précis, auquel il fait confiance pour la grande majorité des matchs, malgré un effectif riche en quantité et en qualité à tous les postes qui permet d’avoir un "plan B" de très haut niveau.
Cependant, l’une des critiques qu’il reçoit souvent, est sa tendance à retarder les changements comme lors du dernier match face à Majorque où il a effectué 3 de ses 4 changements à la 88ème minute, ce qui n’a pas permis aux entrants d’avoir de l’influence sur la fin de match.
Bien qu’il dispose d’un onze bien défini, ce qui lui permet d’entretenir une forme de continuité de jeu, son "équipe B" a joué un rôle clé dans la réussite de la saison dernière. Les remplaçants madrilènes ont marqué, la saison passée, 37 buts et délivré 31 passes décisives dont 12 buts essentiels qui ont permis de faire pencher la balance du bon côté pour le Real Madrid dans des matchs tendus et serrés.
L’efficacité de l’équipe B
Des joueurs comme Joselu, Brahim, Modric, Vázquez ou encore Güler ont été des éléments déterminants de "l’équipe B" du Real Madrid, accompagnés de joueurs de rotations comme Ceballos ou Fran García et de la bonne période de Lunin durant la convalescence de Courtois. Joselu se démarque en particulier avec 17 buts et 3 passes décisives ainsi que Brahim avec 10 buts et 6 passes décisives.
Par exemple, Joselu a été décisif lors du match retour contre Naples en phase de poules de la Ligue des champions avec un but dans les dernières minutes en sortie de banc. Il a également joué un rôle essentiel dans la victoire 5-3 en finale de Supercoupe d’Espagne face à l’Atlético Madrid avec le but du 4-3 en prolongation. Brahim avait, quant à lui, marqué le but du 5-3 quelques minutes plus tard.
Mais surtout, José Luis Mato Sanmartín a marqué de son empreinte l’histoire du Real Madrid avec un doublé en 3 minutes de jeu lors de la demi-finale retour face au Bayern Munich (victoire 2-1) qui a envoyé les Merengues en finale de la Ligue des champions.
Modric, le facteur X ?
À 38 ans, malgré un statut de remplaçant, Luka Modric peut avoir un rôle décisif dans cette équipe, comme lorsqu'il est entré sur le terrain pour marquer le but vainqueur lors d'un match serré de championnat contre le FC Séville (victoire 1-0) la saison dernière. De même, Tchouaméni a inscrit le but en sortie de banc qui a renversé la situation face à Las Palmas (1-2) en Liga.
Une gestion efficace de l'effectif, avec deux équipes compétitives, a été la clé du succès du Real Madrid la saison dernière et sera cruciale cette saison. La saison est très longue et Ancelotti devra faire confiance au banc pour maintenir le niveau de jeu, assurer les victoires dans les différentes compétitions et effectuer des changements à temps si nécessaire.