Arrivé cet été avec l’étiquette du coach capable de donner un nouveau souffle au Real Madrid, Xabi Alonso traverse déjà une zone de turbulences.
En l’arrachant au Bayer, la direction merengue comptait sur lui pour installer des méthodes plus modernes après l’ère Ancelotti, les supporters étaient contents de son arrivée, et son contrat de trois ans montre que le club veut bâtir sur le long terme avec lui. Mais quelques mois plus tard, le climat s’est dégradé.
Son premier vrai test, la Coupe du monde des clubs, a laissé une première trace. Le 4-0 encaissé face au PSG en demi-finale a installé quelques premiers doutes chez les fans. Malgré des résultats solides en Liga et en Ligue des Champions ensuite, le contenu proposé n’a pas toujours convaincu, et les interrogations sur son avenir ont commencé à surgir.
Ensuite, le Clasico a marqué un tournant. Avant la rencontre, certains affirmaient qu’une défaite contre le Barça pourrait coûter très cher au Basque. Le Real a finalement gagné, offrant à Alonso un répit bienvenu et un regain de crédit auprès du club et des supporters. Mais le sursis aura été de courte durée : la défaite à Liverpool (1-0) puis le nul contre le Rayo (0-0) ont fait repartir la machine à rumeurs de plus belle.
En interne, l’ambiance n’aide pas. Plusieurs cadres ne seraient pas franchement convaincus par ses méthodes. Vinicius, remplacé lors du Clasico, ne s’est pas privé d’afficher son désaccord et d’autres comme Valverde, Bellingham, Rodrygo ou Endrick ne seraient pas totalement en phase avec leur entraîneur. Officiellement, le club soutient Alonso. Officieusement, il s’interroge.
Désormais, une date revient dans toutes les discussions : le 10 décembre. Ce soir-là, Manchester City débarquera au Bernabéu pour un choc en Ligue des champions. Et tout le monde en interne sait qu’un faux pas pourrait faire très mal à l’entraîneur. Une prestation du niveau de celle à Liverpool, ou un revers trop lourd comme dans le derby, pourrait peser énormément dans la réflexion sur son avenir.
En clair, pour Xabi Alonso, le rendez-vous face à Manchester City sera bien plus qu’un simple match de coupe d’Europe. Son Real Madrid ne doit pas passer à côté.
