En décembre 2022, le Real Madrid inaugurera, sauf contre-temps, le Nouveau Santiago Bernabéu. D’ici là, il souhaite compter dans ses rangs sur des joueurs qui lui permettront d’atteindre les mêmes sommets que lors de la décennie précédente. Dès lors, le mercato de l’été prochain pourrait s’avérer historique pour le club madrilène. Comment pourra-t-il l’assumer financièrement ?
Premièrement, en raison de sa bonne gestion financière durant la pandémie qui l’a amené à devoir se séparer de joueurs qui seraient restés dans l’effectif en temps normal, tels qu’Achraf Hakimi ou Sergio Reguilon. À titre d’exemple, pour la saison 2020-2021, le Real Madrid n’a pas dépensé le moindre euro en indemnité de transferts, enregistrant uniquement des retours de prêts. Pour la saison actuelle, Camavinga représente la seule dépense du club (30 millions), plus que compensée par les ventes de Varane (50 millions) et d’Odegaard (40 millions).
Deuxièmement, en raison de sa gestion des salaires exemplaires qui a commencé avec le départ de Ronaldo en 2018 qui a libéré 21 millions de masse salariale par année. Il convient également de mettre en exergue, comme le fait le journal AS que selon toute vraisemblance, les contrats de Bale, Marcelo et Isco (tous en fin de contrat en juin prochain) ne seront pas prolongés, ce qui représentera un allègement de la masse salariale d’environ 30 millions à eux trois.
D’autres joueurs ne devraient pas non plus continuer l’aventure au Real Madrid tels que Vallejo, Ceballos, Mariano, Jovic ou Odriozola, qui, outre leur future indemnité de transferts, libéreront également de la masse salariale. Les situations d’Hazard et d’Asensio demeurent incertaines et dépendront en grande partie de leurs performances cette saison.
Quoi qu’il en soit, le Real Madrid, grâce à son excellente gestion, peut s’accorder un mercato d’été 2022 à la hauteur de ses ambitions et qui pourrait marquer les esprits. Si la possible arrivée de Mbappé et le retour de Brahim Diaz ne coûteraient rien au club, mis à part une prime à la signature pour le Français, le Real peut se permettre d’assumer des indemnités de transferts et des salaires élevés. Il n’est donc pas exclu qu’il y ait des arrivées inattendues, comme celle de Camavinga l’été dernier.