Le club parisien devra prouver, documents à l'appui, que des contacts existent en violation de l'article 18 du Statut et du Transfert des Joueurs de la FIFA.
Le 1er août, l'intention du PSG de dénoncer son joueur Kylian Mbappé à la FIFA pour avoir maintenu des contacts avec le Real Madrid alors qu'il a un contrat en cours avec le club parisien a été divulguée. Trois jours plus tard, cette plainte n'a pour l'instant pas été déposée par le club parisien. Ni contre son propre joueur, ni contre le Real Madrid.
Dans le cas où cela se produit enfin et que la plainte est déposée, la FIFA est habilitée à agir, étant donné qu'il s'agit d'un transfert international qui concerne deux associations différentes : l'espagnole et la française.
Si le PSG décide de mettre sa menace à exécution, ce qui n'est pas encore le cas, il le fera en vertu de l'article 18.3 du Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs de la FIFA, qui stipule : "Un club souhaitant conclure un contrat avec un joueur professionnel doit communiquer son intention par écrit au club du joueur avant d'entamer les négociations avec ce dernier".
"Un joueur professionnel est libre de signer un contrat avec un autre club si son contrat avec son club actuel a expiré ou expirera dans les six mois. Toute violation de cette disposition fera l'objet de sanctions appropriées", précise le règlement. En d'autres termes, le Real Madrid devrait faire savoir au club français qu'il souhaite s'attacher les services du joueur.
🚨🗣️ | Ancelotti : « La plainte du PSG à la FIFA ? Rien ne me surprendrais. » #RealMadrid ✅ pic.twitter.com/Og5mduVHfj
— RMadrid actu 🇫🇷 (@RMadrid_actu) August 1, 2023
Seul problème, pour que cette plainte soit efficace, elle doit être accompagnée de preuves documentaires claires. Cela signifie qu'il faut disposer d'un document écrit, d'e-mails qui attestent de ces contacts entre les deux parties et même de conversations téléphoniques ou par Whatsapp qui confirment que le règlement de la FIFA a été violé. Si ce n'est pas le cas, il sera très difficile, voire impossible, pour l'instance internationale d'évaluer la plainte du club français. Il faut des preuves évidentes, ce que le PSG ne semble pas avoir en main.