L’affiche tant attendue entre le premier et le deuxième au classement de la Liga a largement tourné à l’avantage du Real Madrid ce soir.
Quelques heures avant le coup d’envoi, le club madrilène annonçait le forfait d’Antonio Rüdiger, seul dernier défenseur central à la disposition de son entraîneur. De quoi semer l’inquiétude chez les Madridistas, qui savaient que leur équipe allait affronter la meilleure attaque d’Espagne ce samedi soir.
Mais les inquiétudes se sont vite estompées, tant le Real Madrid n’a fait qu’une bouchée de son adversaire du jour. Comme à l’aller, les hommes d’Ancelotti n’ont laissé aucune chance aux catalans, marquant rapidement leur territoire grâce à un Vinicius des grands soirs.
Le Brésilien, intenable et admirable de précision dans son couloir gauche, a totalement éteint les espoirs de Girona. Par un somptueux but (6’) dès l’entame de jeu tout d’abord, puis en aidant Bellingham à aggraver le score d’une merveilleuse passe décisive de l’extérieur du pied (33’).
Intenable Vinicius
2-0 à la pause, la messe était dite. Car jamais l’équipe de Michel, qui assistait lui à la rencontre depuis une loge car suspendu, n’a réussi à contrer les vagues blanches qui s’abattaient sur eux sans relâche. En deuxième période, le duo Vinicius-Bellingham a frappé à nouveau (54’). Le Brésilien, déchainé ce soir, s’est joué de ses adversaires pour servir une fois de plus son compère en attaque.
Victime d’une torsion de la cheville par la suite, Jude Bellingham a été remplacé, très certainement par précaution plus que pour un problème sérieux. Pas de quoi freiner les ardeurs des Merengues, qui sont venus inscrire un quatrième but suite à une percée solitaire dans l’axe de Rodrygo Goes (60’). Le Bernabéu, aux anges.
Avec cette démonstration de football dans son antre, le Real Madrid prend 5 points d’avance sur Girona au tableau, de quoi entrevoir avec optimisme la suite de la saison en Liga. Et pour rappel, les Madrilènes disputaient ce match sans aucun défenseur central (la charnière était composée de Tchouaméni-Carvajal), preuve cet effectif est plein de ressources.