La situation entre le Real Madrid et le corps arbitral en Espagne est chaque jour plus tendu. Difficile d'imaginer la situation s'améliorer prochainement.
"La distance est insurmontable, énorme et sans aucune issue", écrit José Felix Diaz dans les colonnes de Marca ce vendredi, en évoquant la situation entre le Real Madrid et le collège des arbitres en Espagne. À chaque journée, à chaque match ou presque, il y a de nouveaux motifs pour démontrer un évident divorce entre les deux. Un divorce qui date du temps d'avant et accentué par le cas Neigreira.
Le Real ne pense pas à baisser les bras et n'a pas l'intention d'arrêter sa lutte contre le Comité Technique des Arbitres (CTA) qu'il juge ouvertement comme complice d'une situation qui a porté préjudice à l'entité madrilène de manière systémique ces dernières années. On assume cette position à Madrid qui a été confortée par l'affaire Negreira.
Les vidéos qui viennent cibler et rappeler les antécédents avec certains arbitres de Liga sont devenus une habitude. Un rendez-vous quasiment habituel même si tous ne sont pas mis dans le même panier et le club estime que certains méritent le respect. En revanche, Soto Grado ne fait pas partie de cette catégorie et il l'a appris cette semaine quelques heures après qu'on annonce qu'il sera l'arbitre de Betis Séville vs Real Madrid.
‼️Le Real Madrid récidive et partage un reportage sur Soto Grado, arbitre du match de samedi au Villamarín, via sa TV !
💥: “Il a systématiquement fait du mal au Real Madrid, il ne lui a pas permis, à plus d'une occasion, de se battre pour le titre.”
— LigActu 🇪🇸 (@LigActu) December 7, 2023
En effet, Real Madrid TV a par exemple ressorti sa fameuse phrase après le match entre le Real Madrid et Osasuna à Valdebebas. "Vous avez eu 90 minutes de jeu, ne venez pas me voir maintenant pour me parler du temps additionnel", avait-il répliqué à quelques Merengues venus se plaindre en fin de partie.
De son côté, le collectif arbitral estime que ces vidéos ne font qu'amplifier, dégrader une ambiance déjà pesante en Espagne. Ils ne comprennent ni partagent l'attitude du club madrilène, ni celles d'autres représentants qui font des déclarations puis sont absents des réunions où des décisions pourraient être prises.
Les arbitres, bien qu'ils essayent de rester à l'écart de tout ça comme le témoignait Hernandez Hernandez à la radio espagnole, se sentent mal à l'aise par rapport à ces vidéos. Ce qui n'empêche pas le Real Madrid d'appuyer sur l'accélérateur après chaque match où ils font face à des situations difficilement explicables. À Madrid, l'objectif est clair, on veut les têtes de Medina Cantalejo (président du comité des arbitres) et Clos Gomez (responsable de la VAR).