Le Real Madrid poursuit sa série d’invincibilité au Santiago Bernabéu avec une victoire 2-0 face au Betis lors de la 4ème journée de la Liga 2024-2025.
Dimanche dernier, c'était une soirée comme les autres au Bernabéu pour les Merengues, là où il n’est pas facile de venir gagner, c’est le moins qu’on puisse dire. Le stade fraichement rénové perpétue la tradition d’un Real Madrid solide à domicile, qui fait peur aux adversaires qu’il reçoit.
Avec cette victoire contre le Betis, les Merengues engrangent un 26ème match sans défaite au Bernabéu et n’ont plus perdu à domicile depuis le 8 avril 2023, date à laquelle ils s’étaient inclinés 3-2 face à Villarreal. Depuis cette date, le Real Madrid a remporté 22 matchs et concédé seulement 4 nuls devant son public.
Selon les données d’Opta, c’est la meilleure série (en cours) pour Carlo Ancelotti lors de ses deux passages au club. D'ailleurs, les Madrilènes se rapprochent de leur plus grande série de matchs sans défaite à domicile en Liga de l’ère moderne, qui s'est élevée à 34 rencontres entre janvier 2012 et septembre 2013.
Par ailleurs, depuis leur retour au Santiago Bernabéu lors de la saison 2021-2022, après avoir joué au stade Alfredo Di Stéfano pendant la pandémie, les Madrilènes n’ont perdu que deux matchs : l’un face au Barça (4-0) en mars 2022, et l’autre face à Villarreal (3-2) en avril 2022.
Sur les 10 derniers matchs à domicile, le Real Madrid n’a pas encaissé le moindre but lors de 9 matchs : Real Betis (2-0), Real Valladolid (3-0), Real Betis (0-0), Deportivo Alavés (5-0), Cadix (3-0), Athletic Bilbao (2-0), Celta Vigo (4-0), Séville (1-0) et Girona (4-0). Le Real Madrid avait encaissé 2 buts le 21 avril lors du Clasico face au FC Barcelone (Christensen et Fermín), ce qui ne l’a pas empêché de l'emporter 3-2 avec un but de Bellingham dans les dernières minutes.
Pour l’anecdote, de 1957 à 1965, le Real Madrid est resté invaincu sur son terrain du Santiago Bernabéu, dans le cadre du championnat espagnol. Pendant huit ans, soit 122 matchs, pas un seul club espagnol n’a réussi à les vaincre. C’était l’époque d’Alfredo Di Stéfano, Paco Gento, Ferenc Puskás ou encore Raymond Kopa.