Depuis la défaite dans le derby madrilène, des mots résonnent du côté de Valdebebas : préoccupation, inquiétude…
Ce qui s'est passé au Metropolitano parle de lui-même. Ce Real est un colosse vulnérable. Une équipe avec des joueurs de classe mondiale et, en même temps, des faiblesses évidentes. Des faiblesses qui n'ont pas encore été corrigées et qui provoquent déjà une certaine nervosité au sein du club.
Manque de concentration
Cinq des six buts encaissés par le Real cette saison l'ont été dans les 20 premières minutes. Almeria a marqué à la 3’, Getafe à la 11’, la Real Sociedad à la 6’ et l'Atletico, un à la 4' et l’autre à la 18'. Trop pour être un cas isolé. "C'est quelque chose dont nous avons parlé et dont nous continuerons à parler", a reconnu Ancelotti. Un problème mental, difficile à corriger pour un entraîneur. Toujours est-il que les Madrilènes ne peuvent plus se permettre un tel relâchement dans les débuts de matchs.
Des joueurs loin de leur meilleur niveau
Il y a des joueurs qui sont tout simplement loin de leur meilleur football en ce début d'exercice. Comme Fede Valverde, qui après avoir marqué 12 buts la saison dernière... a chuté, avec 25 matchs sans but. Mais la représentation parfaite de la thèse n’est autre que David Alaba dans le derby : coupable sur deux des trois buts, méconnaissable. Camavinga, Rodrygo... sont aussi des joueurs qui peuvent donner beaucoup plus.
🗞️☕️ Marca : "Les péchés d'Ancelotti"
L'Italien est pointé du doigt après avoir échoué dans son premier grand examen de la saison. pic.twitter.com/qd6HmmDnHi
— Real France (@realfrance_fr) September 26, 2023
Le schéma ne fonctionne pas
En regardant le collectif, vient l'un des plus grands débats : la formation n'est pas convaincante. Elle laisse trop d'orphelins sur les ailes, là où l'Atletico est passé, a fait trois centres et a marqué trois buts. Facile, trop facile. Ancelotti a fait son mea culpa quand on le lui a demandé, prenant l'entière responsabilité de la débâclé. Un geste courageux qui, s'il n'est pas accompagné d'améliorations, restera stérile. Le technicien italien maintient d’ailleurs que le schéma "ne changera pas", mais il connaît les doutes qui l'entourent.
Problèmes de buts
D'une part, l'absence d'un neuf, pièce maîtresse pour faire fonctionner le schéma (Ancelotti a demandé Kane l'été dernier pour une raison précise et Joselu ne lui suffit pas) et d'autre part, le manque évident de buts. Le Real doit tirer 11 fois pour marquer chaque but, une moyenne très élevée (la saison dernière, ils marquaient tous les six tirs). Contre l'Union Berlin, par exemple, ils ont tiré 32 fois et n'ont marqué que dans les arrêts de jeu. À la fragilité défensive vient s’ajouter ce problème évident. Demain face à Las Palmas, les Madrilènes doivent absolument réagir.