L'ancien joueur du Real Madrid, Gonzalo Higuain, s'est livré sur sa carrière, son départ du Real et de la Juve et ses échecs avec l'Argentine qui restent gravés dans sa mémoire.
Critiqué en Argentine : "J'ai joué dans les meilleurs championnats, les meilleures équipes, j'ai disputé trois Coupes du Monde et la Copa América... À l'âge de 5 ans, je n'imaginais même pas 10% de tout ça et je l'ai fait ... Pourquoi devrais-je me préoccuper de ce que les gens disent ? Quand j'ai commencé à comprendre cela, j'ai commencé à sortir et à vivre davantage. J'ai toujours regretté de me réfugier et de ne pas sortir dans la rue par peur de ce que les gens pourraient dire..."
Echecs avec l'Argentine : "Les gens disent 'avec l'argent qu'ils gagnent', mais les amis ne peuvent pas être achetés. Je passe Noël avec différentes personnes, je veux voir ma mère et elle doit faire 15 heures d'avion. Bien sûr que je peux lui payer le billet, mais elle n'est pas à 10 minutes... Les gens ne voient pas tout ça. Ce qu'ils voient ? Que vous mettiez la balle dans le but, parce qu'ils nous paient pour ça."
Trois finales perdues : "Oui, c'est vrai, nous n'avons pas atteint l'objectif. Mais, des échecs ? Atteindre trois finales n'est pas échouer... Celui qui rêvait de jouer au foot et qui n'a pas pu le faire, a également échoué ? C'est un mot énorme, mais bon, au final celui qui le dit n'est pas celui qui en souffre..."
Son action manquée en finale de Coupe du monde : "C'était une action inattendue, malheureusement je n'ai pas réussi à marquer. J'ai fait la première chose qui me venait à l'esprit, je ne sais pas si je referais la même chose aujourd'hui."
Etat d'esprit après le Mondial : "J'étais sur le point d'arrêter le football, mais ma mère m'a dit non, de continuer. Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais arrêté."
Départs du Real Madrid : "Quand j'ai dû partir du Real, le Bernabéu m'a fait pleurer. La même chose m'est aussi arrivée à Naples. J'ai toujours eu une grande affection pour les endroits dans lesquels je suis passé."
Relation avec De Laurentiis, président du Napoli : "Il n'y avait pas de relation, sa façon de penser n'est pas la mienne. C'était ma décision de partir, même s'il m'a poussé à la prendre. Je ne voulais pas passer une minute de plus avec lui."
Son départ de la Juve en 2018 : "Avec l'arrivée de Cristiano, le club a voulu monter en qualité et ils m'ont dit que je ne pouvais pas continuer, qu'ils cherchaient une solution... Mais ils disent tous ça. Ils m'ont poussé dehors. Je n'ai pas demandé à partir, ils m'ont dégagé."