Le vice-capitaine du Real Madrid cette saison a accordé un entretien à El Pais. Il évoque son retour au plus niveau et et ses encouragements pour Güler.
Son début de saison : "Ne pas avoir de blessures te permet d'avoir beaucoup de continuité et être tous les jours dans une bonne forme physique. Je me sens bien physiquement, rapide. Je fais des kilomètres, de bons efforts en sachant que j'ai 31 ans et que le coach me gère aussi. C'était plus difficile avant pour moi. Quand j'étais jeune et que l'entraîneur me donnait du repos je me disais "Mais pourquoi ? Je me sens bien". Tu le comprends avec les années que nous sommes un groupe. Tout le monde doit se soutenir, que tu joues plus ou moins. Durant la dernière Nations League, celle où je n'ai joué que dans les prolongations, je me suis un peu vu de l'autre côté et j'ai compris que l'on pouvait aussi être important sans être titulaire."
La diète et l'aspect mental : "J'ai travaillé avec un coach personnel. Il est important de ne pas se frustrer, de ne pas exiger de trop. J'étais très exigeant avec moi-même. Je ne permettais aucun écart, aucun mauvais match. Tu dois faire face à ça naturellement, en sachant quel niveau tu peux atteindre et ça va te donner confiance. Les choses marchent beaucoup mieux quand un joueur a la confiance."
Carvajal à ses coéquipiers pendant le match : "Plus agressifs, il faut leur en mettre 8 !"@DAZN_ES pic.twitter.com/cxV7zASOqv
— Real France (@realfrance_fr) November 12, 2023
Les critiques : "Je vais pas mentir et dire "moi je m'évade et je n'écoute pas". Si, tu écoutes, tu lis et mon père lit la presse en me disant qu'il a lu ça ou ça. Je suis passé par des moments compliqués au niveau sport, comme à Glasgow ou encore à l'aller face au Paris Saint-Germain. J'ai commis la faute sur Mbappé, penalty... Pff. Il y avait beaucoup de doutes avec les "il ne vaut plus rien", "il est trop vieux", "il n'a plus le niveau pour jouer au Real", "il est lent", "il faut chercher un remplaçant", c'est dur mais dès les premiers instants, le club m'a montré toute sa confiance et je lui en suis sincèrement reconnaissant."
Güler et les blessures : "Je me suis rapproché de lui pour l'encourager. Qu'il reste tranquille, c'est un processus et le corps a parfois besoin de s'adapter. Qu'il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour revenir plus fort. Je lui parle avec mon expérience et je lui dis qu'il n'est pas seul, il n'est pas le seul à être passé par là."
La phrase polémique de Piqué, qui a dit que personne ne se souviendra de la 14e : "Il ne voudra pas s'en souvenir lui. Mais pour les supporters du Real Madrid, ces trois remontadas reflètent ce qu'est notre histoire, notre devise de ne jamais abandonner. Et ce ne sont pas toutes les équipes qui font ça."