Les erreurs de Zidane dans le Clasico

Dans un Clasico perdu 2-3 dans les dernières secondes, les madrilènes, réduits à 10, ne sont pas exemptes de tout reproche, Zidane y compris. Marca a décortiqué les erreurs du coach français, qui ont sans nul doute contribué à la défaite.

Zidane (Filippo Monteforte / AFP)

• Bale ne devait pas être titulaire
De retour de blessure, le Gallois a rechuté en cours de match. Zidane n'a pas titularisé le joueur le plus en forme côté droit et les raisons de sa titularisation restent floues, surtout aux vues de ses dernières prestations.

• Zidane obnubilé par la BBC lors des grands matchs
Même s'ils peuvent changer un match à eux seuls, les trois attaquants ne sont pas toujours la meilleure solution pour l'équilibre de l'équipe. Quand ils sont alignés, l'individualisme peut parfois prendre le pas sur l'esprit collectif. Cristiano a eu l'occasion de marquer tandis que Benzema n'a jamais pu trouver ses marques dans ce Clasico. Pendant ce temps, Morata sera resté sur le banc.

• Asensio & Isco sur le banc, Vazquez en tribune
Asensio, en grande forme en ce moment, comme il a pu le prouver lors de son entrée en jeu, était sur le banc lors du coup d'envoi. L'équipe joue d'une autre manière quand il est sur le terrain, il est polyvalent et peut s'adapter à quasiment tous les postes au milieu ou en attaque. Isco, lui, brillant lors de ses dernières apparitions, n'est pas entré en jeu.

• Zidane n'a pas su gérer la fin de match
Le nul suffisait au Real Madrid pour conserver son avance, et surtout réduits à 10, la chose la moins compréhensible de ce match reste cette dernière minute, où pas moins de la moitié de l'équipe est montée aux avants-postes. Barcelone contre-attaque, Sergi Roberto se lance dans un sprint avec un Messi à la conclusion. Marcelo n'est pas exempte de tout reproche non plus, lui qui était à la poursuite de l'arrière-droit du Barça, aurait pu faire une faute stratégique. Le Brésilien l'a d'ailleurs reconnu en zone mixte. Sur ce point, Zidane aurait très bien pu calmer les ardeurs de ses joueurs pour se contenter d'un nul. Le coach français aura eu, comme ses joueurs, les yeux plus gros que le ventre.

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