L’avenir incertain d’Isco, 29 ans, a été passé au crible dans l'émission El Larguero de la SER ce jeudi soir.
Le retour d’Ancelotti avait ouvert la porte à un retour d’Isco dans le onze de départ du Real. Mais après un début de saison agrémenté e quelques titularisations, le milieu de terrain a progressivement disparu des radars. Des problèmes récurrents au dos n’ont pas aidé l’Espagnol, ni même son comportement à la limite du raisonnable comme lors du match face à Granada. En conséquence, Isco va sérieusement devoir envisager un départ, y compris même cet hiver…
Seul problème, les informations qui arrivent chez les clubs qui s’intéressent à lui, comme l’affirment les journalistes de la Cadena SER dans l’émission El Larguero. "Isco est libre de négocier en janvier mais il n'a pas d'offre ferme. Les rapports reçus par les clubs qui se renseignent sur lui sont très mauvais. Les sources consultées par El Larguero indiquent qu'il a été sollicité par deux grands clubs, l'un en Italie et l'autre en Angleterre, qui font partie de la Super League. Mais son entourage ne veut pas le confirmer", a révélé Antón Meana. Le journaliste explique que, bien que ces deux clubs se soient intéressés à sa situation, ils ne sont pas allés plus loin.
Il souligne également qu'il y a un an, "le Real Madrid pensait qu'Isco était pratiquement irrécupérable. Maintenant, ils estiment qu'il est totalement impossible pour lui d'être un joueur de premier plan dans n'importe quel championnat européen". Antonio Romero, s'est joint au débat et a désigné directement la mentalité du joueur comme étant le gros problème : "Il a été limité par sa tête. Il s'est laissé aller alors qu'il était en bonne santé. Bale a été limité par des blessures. Isco a un talent privilégié, mais il n’a pas le physique. Quand on se laisse aller pendant des années, il est très difficile de revenir dans l'élite…"
Jesús Gallego, quant à lui, pense qu'il y a encore de l'espoir pour le joueur, mais seulement en dehors de Madrid : "Le Real ne se fait pas d'illusions. Lui a déjà jeté l'éponge ici, mais il est encore temps d'espérer ailleurs". Enfin, Mario Torrejón a voulu mettre les choses au clair en rappelant que les débuts des déboires d’Isco avaient concordé avec l'arrivée de Solari : "Ça fait longtemps que l'on parle d'Isco. Quand Solari est arrivé, il y a eu une perte de confiance et il n'a jamais réussi à la récupérer. Nous en parlons depuis très longtemps, car c'est un joueur de 29 ans, mais quand tout cela a commencé, il en avait 26".