Les travaux ont repris de plus belle au Santiago Bernabéu. Ceux qui passent par le stade cet été le verront tout de suite : les grues, les camions, les ouvriers... c’est l’effervescence à l’intérieur comme autour de l’enceinte madrilène.
Dans le stade, les machines tournent autour de la pelouse, ou plutôt de ce qu’il en reste. Plus de gazon, juste de la terre et du bruit. Le terrain a été creusé un peu plus bas que d’habitude et on voit maintenant une partie de l’hypogée. C’est là que les ouvriers s’activent, notamment autour des deux buts, où il est prévu d’installer deux rangées rétractables pour agrandir le terrain. Une nécessité en vue du match de NFL prévu le 16 novembre prochain. Les dimensions ne sont pas les mêmes qu’au foot, donc il faut s’adapter.

Les vestiaires aussi vont être modifiés. Plus grands, mieux adaptés aux équipes de football américain. Résultat : le circuit de visite, le "Tour Bernabéu", a été temporairement modifié. Impossible de descendre sur la pelouse ou d’aller s’asseoir sur les bancs. Pareil pour les vestiaires, eux aussi fermés.
En haut, au dernier étage, des écrans de sécurité ont été installés. C’est là que doivent arriver le futur belvédère et plusieurs bars et restos, mais pour l’instant, ce n’est encore qu’un projet. À l’extérieur, on refait les trottoirs du côté de Concha Espina et de la Castellana. On voit aussi des structures se monter un peu partout, probablement pour isoler le bruit. Une manière de permettre au stade d’accueillir ses concerts.

Et malgré les travaux, le Bernabéu continue d’attirer du monde. Dès 9h du matin, il y a foule aux guichets pour le visiter. Après le musée et les 15 Ligues des champions, les touristes peuvent jeter un œil au terrain en chantier. Pas forcément ce qu’ils attendaient, mais la fenêtre estivale, la seule où les compétitions domestiques sont à l’arrêt, est toujours celle privilégiée par le club pour avancer dans les travaux.