De passage à Madrid pour un événement promotionnel,
Marcelo a accordé une grande interview à
Marca.
L’ancien latéral gauche du Real Madrid parle d’abord du projet qui
l’a ramené dans la capitale : un match entre légendes et streamers.
"On vit une période formidable pour les réseaux sociaux, et je
pense qu'on devrait les utiliser pour aider les enfants, pour faire
de bonnes choses, et quoi de mieux que de réunir footballeurs et
streamers ?"
Dans le jeu FC26, il figure dans l’équipe des légendes. Marcelo en rigole : "Je ne suis pas très bon, mais je joue avec mes enfants". Il avoue être surpris d’être considéré comme une légende dans le jeu : "Ça me paraît étrange, je ne me sens pas comme ça d'habitude, je ne me suis jamais vu ainsi. C'est un honneur que les gens voient ça".
Sur le jeu actuel du Real Madrid, Marcelo affirme suivre les matchs seulement "de temps en temps". Il sourit quand le journaliste évoque une équipe jugée “en crise” : "Oui, ça me dit quelque chose, ça me dit quelque chose". Il a d’ailleurs vécu ce genre de moments : "Beaucoup".
Marcelo décrit alors ses premières semaines à Madrid. "À mon arrivée, il y avait tellement de joueurs expérimentés, et ils m'ont beaucoup aidé. Raúl, Van Nistelrooy, Míchel Salgado, Iker Casillas, Guti, Roberto Carlos… tellement de joueurs que je regardais à la télé".
Il évoque aussi son premier match avec Ronaldo, qui reste un souvenir marquant. Et il n’oublie pas la première image qui l’a impressionné en entrant dans le vestiaire : "La première chose que j'ai vue, c'était David Beckham, et j'étais incroyablement surpris… j'étais assez intimidé".
Quand on lui demande son avis sur la gestion actuelle du vestiaire par Xabi Alonso ou sur la réaction de l’entraîneur après l’épisode entre Vinicius et lui lors du dernier Clasico, Marcelo reste prudent : "Je ne sais pas". Idem lorsqu’on évoque la pression sur Vinicius et Mbappé : il admet qu’il n’a plus vraiment la tête au football. "Je ne regarde que les matchs de mes enfants… je dois les aider et leur expliquer des choses, et je ne m'intéresse pas au football en ce moment".
S’il a pris du recul, il n’a pas oublié les grandes soirées européennes. Interrogé sur la remontada face à Manchester City, il dit : "C’était… impressionnant. C’est inexplicable, c’est quelque chose qu'il faut vivre soi-même". Il assure qu’il n’a jamais douté, même dans les pires moments : "Quand on rejoint le Real Madrid, l'idée de ne rien accomplir ne m'a jamais effleuré l'esprit".
Il revient aussi sur les Clasicos de l’ère Mourinho-Guardiola. "On s'est battus comme des lions… mais avec beaucoup de respect". Et il confirme avoir toujours eu une bonne relation avec Piqué malgré la rivalité : "On était rivaux, mais il n'y avait aucun problème".
Il refuse toutefois de choisir le meilleur coach de sa carrière : "C'est impossible". Il cite Capello, Benitez, Juande Ramos, Pellegrini, mais dit garder forcément une affection particulière pour Zidane et Ancelotti.
Sur l’arbitrage et l’affaire Negreira. Marcelo reste sur la même ligne : il n’a pas d’avis, faute de suivre l’actualité. "Je ne regarde pas le foot… mais s'ils s'en prennent à mon Real Madrid, là je me fâche". Quant au dossier Negreira : "J'en ai juste entendu parler, mais je ne sais pas".
L’interview se conclut sur une question plus légère : combien vaudrait Marcelo sur le marché actuel ? Il répond en riant : "Moi ? 6 millions d’euros. À mon apogée ? Aucune idée", lance humblement le Brésilien.
