Le sélectionneur de la Belgique, Roberto Martinez, s'est dit confiant jeudi quant au fait que Eden Hazard, puisse "relancer la machine" rapidement après sa blessure de longue durée, afin de participer à deux des trois matches des Diables rouges en juin prochain et, si possible, à la Coupe du monde au Qatar à la fin de l'année.
Dans une interview au quotidien belge Le Soir, Martinez s'est félicité qu'Eden Hazard n'ait plus la plaque d'ostéosynthèse qu'il portait au péroné droit depuis sa blessure en octobre 2019 et a déploré qu'avec cette plaque "il lui était impossible de se sentir bien et de briller".
Et, à la question de savoir si l'attaquant sera désormais capable de retrouver le niveau qu'il a montré lors de la Coupe du monde 2018, Martinez a affirmé que c'était "une question de rythme" et qu'il devra "jouer pour se sentir bien".
"Nous savons qu'il peut relancer la machine rapidement, même au Real Madrid où il aura toujours de la concurrence. Il a suffisamment d'expérience pour le faire et, avec nous, il a un rôle clair", a-t-il déclaré.
En ce sens, il a assuré qu'il espère qu’Eden pourra jouer 2 des 3 matchs que la Belgique disputera ce mois-ci dans le cadre de la Ligue des Nations (Pays-Bas, Pologne et Pays de Galles) et a ajouté que "si après cela, il peut jouer une autre quinzaine en Coupe du Monde, ce serait parfait".
Le sélectionneur a aussi fait référence à la saison du gardien du Real Madrid, Thibaut Courtois, qui manquera les prochains matchs avec la Belgique à cause d’une pubalgie, et a reconnu que, bien qu'il soit très compliqué pour un gardien de gagner le Ballon d'Or, "cela pourrait changer avec Courtois".
"Ce que j'aime dans son cas, c'est la reconnaissance des supporters du Real Madrid. Pour un joueur étranger, il n'est jamais facile d'être autant adulé à Madrid, surtout dans un club qui a une longue tradition de gardiens de but locaux, comme Casillas ou Buyo", a-t-il déclaré.
Concernant son propre avenir, il a rappelé que son contrat avec l'équipe nationale belge dure jusqu'à la Coupe du monde 2022 et a préféré ne pas s'aventurer sur ce qui viendra après, même s'il s'est déclaré ouvert à "en discuter" avec la Fédération.
"Tout dépendra de la façon dont les choses se dérouleront pendant la Ligue des nations et la Coupe du monde. Vous savez, si les choses se passent mal au Qatar, tous les Belges voudront que je sois licencié, mais si nous gagnons, je voudrai rester quatre ans de plus pour crier dans chaque interview que nous sommes champions", a-t-il plaisanté.