Kylian Mbappé jouera la saison prochaine à Paris, c'est une certitude. Pourtant, au début de cet été fou, peu nombreux sont ceux qui auraient parié sur un tel transfert.
Au départ, Madrid était en pôle position pour accueillir le Monégasque. Tous s'accordaient à croire qu'il ne pouvait en être autrement, il suffisait de voir les photos du joueur enfant, ébloui par sa rencontre avec CR7, ou tout souriant au milieu de sa chambre placardée de posters de la star madrilène. Et pourtant, la chute de cette histoire fut tout autre.
Un contrat millionaire
C'est la raison principale du choix de Mbappé, ne nous le cachons pas. Quand Madrid proposait au jeune Kylian un salaire de 7M€ brut par an (soit déjà plus que des joueurs comme Carvajal ou Asensio), le PSG de son côté offrait 18M€ brut. De quoi faire tourner la tête de Mbappé et de son entourage, évidemment. Et le PSG aurait d'ailleurs eu tort de faire autrement. Quand on a pas le prestige à offrir, il reste toujours l'argent. Un argument qui pèse lourd dans la balance chez les footballeurs de nos jours, n'en déplaise aux romantiques de ce sport.
Le Real pas prêt à céder sur le prix
Deuxième raison du "non transfert" du petit prodige, les divergences sur son prix. Perez refusait de mettre 180M€ sur un joueur de 18 ans comme le demandait Monaco, aussi talentueux soit-il. Aux dernières rumeurs, le Real se serait arrêté à 120-130M€. Alors quand en plus les représentants de Kylian ont demandé à la Maison Blanche de s'aligner sur le salaire proposé par Paris, c'en fut trop.
Doutes sur son rôle à Madrid
Un élément qui a aussi du peser dans la balance, bien que certainement moins que les précédents. A seulement un an du Mondial en Russie, Mbappé se devait de trouver un club où avoir du temps de jeu. Au PSG, le natif de Bondy devrait en trouver. Mais chez les Merengue, un joueur acheté si cher n'aurait certainement pas été laissé sur le banc. Difficile d'ailleurs de croire que Didier Deschamps se serait passé des services de Mbappé au Mondial si celui-ci avait disputé "seulement" 30 à 40 matchs avec le Real, contre 50 avec Paris.
Il ne nous reste donc plus qu'à souhaiter bonne route au jeune Kylian, avec, il faut le reconnaitre, l'amer sensation d'être passé à côté d'un des joueurs les plus prometteurs de sa génération. Mais qui sait, peut-être le verra-t-on balle au pied au Bernabéu cette saison, à l'occasion d'un petit Real-PSG en Ligue des Champions ?