Le Real Madrid affrontait aujourd'hui Elche lors de la 22e journée de la Liga. Voici les notes attribuées par notre rédaction aux Madrilènes.
Courtois : 5,5 – Match difficile à juger pour le Belge. Il n'a subi que trois tentatives et a encaissé deux buts. Il ne peut néanmoins pas faire grande chose sur la tête de Boyé ni même sur le deuxième but encaissé.
Vazquez : 4,5 – Du bon et du moins bon pour Lucas, de nouveau titularisé sur le côté droit de la défense. Il a bien démarré le match avec une belle activité et deux ou trois bonnes passes/centres. Il a aussi réalisé un bon retour défensif à la 68e, mais son apport reste trop laborieux et il n'est pas une garantie défensivement.
Militao : 7 – Pas le match le plus abouti du défenseur madrilène cette saison, mais il a démontré une nouvelle fois qu'il avait l'ADN du Real en lui. Quelle détente et quel coup de tête dans le temps additionnel pour arracher le match nul. Ça rappelle quelqu'un... non ?
Alaba : 4 – Une superbe transversale pour Karim Benzema peu avant la demi-heure de jeu mais une prestation très, trop moyenne sur le plan défensif. Il n'est pas au marquage sur le premier but de Elche puis il se fait aspirer et manger beaucoup trop facilement sur le deuxième.
⭐️ Mendy : 7,5 – Le meilleur Madrilène en début de match, et assez nettement. Outre de très bonnes interventions défensives, le Français a été actif et même percutant en attaque. La complémentarité avec Vinicius est de plus en plus intéressante et cette version de lui doit continuer à évoluer.
Casemiro : 6 – Il a bien démarré avant de décliner peu à peu au fil du match, multipliant notamment les erreurs techniques. Il s'est malgré cela montré dangereux à plusieurs reprises, mais Badia puis la barre transversale lui ont refusé l'accès au but.
Kroos : 6 – Pas un mauvais Toni Kroos, mais pas un Toni Kroos en grande réussite, notamment dans le dernier geste, la dernière passe. Son coup-franc magnifiquement détourné par Badia juste avant la pause aurait néanmoins pu changer le cours du match. On l'a un peu perdu en deuxième mi-temps.
Modric : 6 – Mieux en première période qu'en seconde, celle où il a régulièrement tendance à peiner physiquement, ce qui est assez logique. On l'a trop peu trouvé dans les 30-40 derniers mètres de Elche pour justement créer davantage.
Hazard : 6,5 – Mercredi, il avait gagné le droit d'être titulaire ce dimanche et aujourd'hui, il en a sans doute fait de même pour le prochain match. Il a montré un bon visage, une belle activité, et on l'a senti de plus en plus à l'aise au fil de la rencontre. Ses prises de balle sont meilleures, son coup de rein un peu retrouvé. À confirmer.
Vinicius : 6,5 – Encore un match où le Brésilien vient à la rescousse du Real, dans un match où il n'est pourtant pas du tout en réussite. Il a énormément pêché dans la finition (comme autrefois) sauf que sa persévérance a été récompensée. Splendide centre pour l'égalisation de Militao. Il sera suspendu pour le prochain match, et ça c'est une mauvaise nouvelle, même si un peu de repos ne lui fera pas de mal.
Benzema : 5,5 – Selon les critères de notation, il se peut que l'on ait trouvé l'attaquant madrilène très mauvais aujourd'hui. Il a manqué d'efficacité et de tranchant dans la zone décisive. Il manque un penalty (son premier en blanc en 17 tentatives). Ça arrive... D'ailleurs, dans le contenu, sa première période est loin d'être mauvaise. Sa sortie sur blessure est bien plus inquiétante.
Jovic : 4 - Une entrée en jeu insignifiante. Il n'apporte que de la présence... ce qui a possiblement un peu profité à Militao sur le but.
Ancelotti : Un nouveau résultat à l'arrachée mais surtout une copie rendue globalement frustrante. Le Real a fait un bon match dans l'ensemble et la victoire aurait été largement méritée. Mais une nouvelle fois, le Real n'a pas été assez bon dans les deux surfaces aujourd'hui, et la sortie de Benzema est certainement un nouvel avertissement. La saison est encore longue et il ne va pas falloir indéfiniment attendre la 80e de jeu (surtout au milieu de terrain) pour faire des changements sans conséquences. De surcroît, on ressent quasi-systématiquement que l'intensité n'est plus au rendez-vous.