Jesús Olmo aura dirigé pendant quatre ans les services médicaux du Real Madrid. Depuis son départ en 2017, le médecin vit désormais loin des projecteurs. Il a accordé une interview à Marca. Extraits.
Expérience : "J'ai beaucoup appris au Real Madrid, mais j'y ai aussi laissé beaucoup de connaissances. Quand je suis arrivé j'ai trouvé une excellente équipe, mais ils n'étaient pas à 100% de leurs performances pour des raisons médicales et physiques. J'ai fait beaucoup de changements qui n'avaient pas encore été faits. Ils ont remporté trois fois la Ligue des champions et maintenant un de plus. J'espère que l'âge d'or du club va durer, j'en suis fier."
Méthodes : "J’avais beaucoup d’influence, à commencer par la préparation physique et le rendement. J’ai formé une équipe de douze personnes qui passait toute la journée avec les joueurs. Je peux comprends que quand vous révolutionnez tout, il y en a qui n'aiment pas cela."
Le vestiaire : "Bien sûr que c’est difficile, je mentirais si je disais le contraire, car ce sont les meilleurs athlètes, avec beaucoup d’influence économique. Le joueur est au centre de tout et le médecin doit exister. Ils ont un profil social, plus de caractère, mais dans l'intimité, ce sont de bons gars, des personnes professionnelles et éduquées."
"Avec Zidane, mes critères médicaux étaient différents"
Ancelotti et Zidane : "Ancelotti était un gentleman et un excellent entraîneur. Avec Zidane, mes critères médicaux étaient différents, mais on échangeait avec respect et dialogue, je ne peux que lui en être reconnaissant. Au cours des six premiers mois, nous avons gagné 93% des points et j'étais aussi très fier du niveau de l'équipe B. Les 24 joueurs étaient à un niveau extraordinaire, ce qui n'arrive quasiment jamais dans une équipe. Notre relation était correcte et professionnelle, je l'ai beaucoup aidé. Je ne sais pas s'il a demandé à ce que je parte.... "
Les blessures : "Nous savons comment elles se produisent. Elles dépendent de la condition physique de chacun, et de la charge des matches et des entraînements. Le temps et les résultats sont primordiaux et nous ne pouvons pas tout mettre en œuvre. Il ne faut pas non plus oublier le facteur psychologique, le stress, la peur des blessures..."
Sergio Ramos : "S'il y a quelque chose qui ne lui plaît pas, il te le dit bien en face, c'est quelqu'un de très honnête. J'ai de quoi être fier car avec moi, il a eu les meilleures performances de sa carrière, je l’ai aidé à réaliser des performances extraordinaires."
Les soucis de Gareth Bale : "On a pas pu voir tout ce qu’il pouvait donner. J’espérais avoir plus d’influence chaque jour, je ne sais pas... Ça s’est mal passé, mais lui seul sait pourquoi. C'est une très bonne personne."