Le championnat saoudien n'en finit plus de manifester son intérêt pour Vinicius Junior, depuis maintenant plusieurs mois.
C'est l'un des feuilletons de l'été du côté de la Maison Blanche. Vinicius Junior fait tourner la tête de la Saudi Pro League. Elle veut faire du Brésilien la nouvelle tête d'affiche du championnat après Cristiano Ronaldo. Et pour cela, les Saoudiens sont prêts à mettre les bouchées doubles.
Les dernières rumeurs font état d'un salaire d'un milliard sur cinq ans et d'une offre de 350 millions sur la table pour s'attacher les services du double vainqueur de la Ligue des Champions. Rien que ça. De leur côté, le Brésilien et son entourage souhaitent prolonger l'aventure à Madrid, à condition d'obtenir le même salaire que Kylian Mbappé. Des prétentions jugées trop élevées par la direction castillane de celui qui possède un contrat jusqu'au 30 juin 2027.
Dans un entretien exclusif accordé au journal Marca, Ramon Planes, directeur sportif d'Al-Ittihad (champion d'Arabie saoudite 2025) s'est exprimé au sujet de la potentielle venue de Vinicius Junior en Saudi Pro League.
• Is the Saudi project attracting names like Vinicius?
🎙️Ramón Planes :
I don’t rule it out, and I believe it’s part of the idea and plan to make the league one of the strongest in the world.The Saudi league can sign players who are at a significant moment in their careers. pic.twitter.com/ivj6x7dbWk
— ITTIHAD XTRA (@ITTIHAD_XTRA) July 26, 2025
"Je ne l’exclus pas. Je pense que cela entre dans l’idée et le plan de devenir l’un des championnats les plus puissants du monde. La Coupe du Monde des Clubs a été un bon test pour la ligue saoudienne. Dans ce projet, qui consiste à faire venir des joueurs à un moment important de leur carrière, Vinicius peut tout à fait en faire partie. Tout joue en sa faveur", assure-t-il.
"Si vous analysez le profil des joueurs qui arrivent, même dans notre propre équipe, l’été dernier, nous avons énormément bougé et nous avons été des agitateurs du marché. Des joueurs comme Steven Bergwijn, Aouar ou Moussa Diaby nous ont rejoints. Ce sont des joueurs de 25, 26, 27 ans, en plein dans le pic de leur carrière. Sans oublier les jeunes talents sur lesquels nous misons, comme Unai Hernandez ou Mario Mitaj", ajoute-t-il.