Depuis la blessure de Dani Carvajal, les rumeurs fusent à foison à propos du potentiel successeur de l'emblématique latéral droit du Real Madrid.
Après Trent Alexander-Arnold, c’est au tour de Pedro Porro (25 ans), joueur de Tottenham, d’être cité comme étant le potentiel nouveau latéral droit titulaire du Real Madrid à l’avenir et ainsi remplacer Dani Carvajal (32 ans), lui qui est plus proche de la fin de carrière que du début d’autant plus suite à grave blessure au genou. Le jeune international espagnol (3 sélections) était au micro de Relevo pour évoquer sa situation personnelle, l’actualité de la Roja ou encore son avenir dans le football.
Quels sont vos premiers sentiments à l'occasion de votre retour avec la Roja ?
"Je suis très heureux. Je suis heureux de revenir ici. C'est toujours une grande fierté."
Vous étiez impatient de quitter le climat de Londres pour voir le soleil de Madrid... et vous nous avez apporté la tempête.
"Je n'en reviens pas. Quelle malchance ! Mais même cela ne ternit pas ce grand moment."
Dans quelle mesure étiez-vous inquiet à l'idée de ne pas venir en équipe nationale ces derniers temps ?
"Évidemment, on regarde toujours les listes. Et ce que j'ai toujours dit, c'est que si ce n'était pas ma place à ce moment-là, je devais continuer à travailler. Je sais ce que représente l'équipe nationale. J'ai eu la chance de passer de nombreuses années avec Luis de la Fuente chez les moins de 21 ans. Aujourd'hui, je me sens mieux en défense et je suis très heureux."
Où pensez-vous avoir le plus progressé ?
"Sur le plan défensif. J'ai beaucoup insisté sur ce point et j'ai dû beaucoup plus défendre. En première division, il y a beaucoup de duels en un contre un et j'ai bien travaillé. L'entraîneur que nous avons travaille tout particulièrement sur ce point et c'est grâce à ce travail que je me suis amélioré."
Vous allez jouer avec Mingueza ces jours-ci, auriez-vous signé pour être ici, ne pas jouer une seule minute comme vous l'avez fait auparavant et voir Carvajal comme titulaire samedi ?
"C'est une question très difficile... Je préférerais venir ici et avoir Dani ici parce qu'il nous apporte beaucoup dans le vestiaire. Sur le terrain, nous savons déjà qu'il est le meilleur. Je dirais que je préfère venir ici, ne pas jouer une minute et avoir Carvajal avec nous."
Le fait d'avoir été acheté par City mais de ne pas avoir eu la chance de jouer sous les ordres de Guardiola est-il une épine dans le pied dans votre carrière ?
"Oui, surtout à cause de ce que j'aurais pu apprendre. J'étais très jeune. La vie est ainsi faite : un jour vous êtes là, un jour vous êtes ailleurs et maintenant je suis là où je suis et très heureux. Et je veux le rester."
Mais si vous devez vous améliorer en défense, vous ne pouvez pas négliger l'une de vos plus grandes forces, votre attaque. Est-il vrai que vous avez convenu avec votre agent d'un chiffre de 10 buts cette saison ? Vous en avez déjà marqué un...
"Oui, oui, il y a quelque chose à ce sujet. Je me dispute avec lui (rires). J'espère atteindre ce chiffre mais ce n'est pas facile. La meilleure chose à faire est de s'améliorer chaque jour un peu plus."
Pour votre jeune âge, vous avez beaucoup bougé. Maintenant que vous vous êtes établi à Tottenham et que vous êtes en pleine forme, pensez-vous que vous aviez surtout besoin de la stabilité de plusieurs années dans un même club après tant d'allées et venues ?
"Oui, j'ai passé quelques années à Gérone, puis je suis rapidement allé à Valladolid pour jouer une autre saison. Ensuite, je suis allé au Portugal, où j'ai passé deux ans et demi. Maintenant, à Tottenham, je me suis installé et c'est bien. J'ai toujours été d'un côté ou de l'autre. Ça fait partie du football et il faut toujours être prêt à faire face à ce qui se présente. Maintenant, je suis plus concentré et plus à l'aise."
Si vous continuez comme ça, vous pourriez bouger même si vous avez un contrat à Londres jusqu'en 2028.... Que ressentez-vous lorsque des clubs comme le Real Madrid s'intéressent à vous ?
"Ça vous remplit d'excitation. Vous devez vous concentrer sur votre travail mais si le Real Madrid s'intéresse à vous, c'est que vous faites bien les choses. C'est ainsi que je pense au quotidien. Si ce moment doit arriver, il arrivera. Et s'il ne vient pas, il faut continuer à travailler comme je l’ai fait jusqu'à présent."
Inévitablement, la comparaison de votre carrière avec celle de Carvajal vous suivra avec le temps. En équipe nationale, la porte de l'équipe première s'est ouverte pour vous et à Madrid, Dani est déjà à un âge avancé et il ne lui reste peut-être plus beaucoup de temps. Vous sentez-vous prêt à faire ce bond dans le futur en étant si jeune ?
"Oui, évidemment, parce que, comme je vous l'ai dit, j'essaie de travailler et de donner le meilleur de moi-même jour après jour. Si j'ai la chance de faire ce grand saut demain, je serai prêt. J'aurai beaucoup plus d'expérience. Si vous m'aviez dit cela il y a quelques années, je vous aurais dit que je ne l'étais pas. Parce que je suis sincère. On va voir ce qui va se passer."
Vous connaissez déjà la ville. Vous avez vécu à Madrid.
"Oui, quand j'étais au Rayo Vallecano."
Comment trouvez-vous la ville ? Vous l'aimez ?
"Oui, j'ai toujours aimé Madrid. D'ailleurs, pendant les dernières vacances, j'étais ici aussi. J'étais allé au zoo. C'est une ville que j'aime."