À l'occasion de l'Open Media Day, le capitaine madrilène Sergio Ramos a naturellement été très courtisé par les journalistes.
Honneur : "Nous avons l'opportunité de défendre notre titre une nouvelle fois. On dirait qu'on nous a offert une nouvelle finale mais ça a été très dur pour nous d'en arriver là. Nous devons en profiter et j'espère que nous pourrons gagner. Nous avons rendu facile ce qui est difficile. Je porte le maillot du Real depuis de nombreuses années et pendant sept ou huit ans, nous n'avons pas fait assez d'efforts en Champions. Nous avons une équipe d'époque et il faut l'apprécier."
Le vestiaire est la clé : "Nous avons eu des équipes différentes, nous avons toujours eu des cracks, mais l'esprit de cette équipe est toujours présent. Il y a une très bonne ambiance, peut-être qu'avant nous avons eu un vestiaire divisé, c'est la réalité. Là il y a un très, très bon esprit et celui qui allait en dévier, nous l'avons remis sur le droit chemin. Il n'y a pas d'égos, il n'y a pas de protagonistes individuels. Quand l'équipe gagne, individuellement nous en sortons tous gagnants."
Lever le trophée : "C'est un moment historique. Parfois on ne gagne pas, mais quand c'est le cas c'est une sensation incroyable."
But de la Décima : "L'Atlético allait sortir le champagne, les maillots pour le vestiaire et nous avons gagné la Champions... j'ai changé l'histoire. Mais je préfère ne pas mettre de but pendant 20 ans et gagner la Champions. L'année passée, Marco Asensio m'a enlevé le but..."
Les critiques : "Les critiques ne nous font jamais perdre de vue notre objectif. Les compliments ne nous montent pas à la tête comme les critiques ne nous détruisent pas. Sur notre parcours, nous avons vaincu des adversaires très difficiles, ce n'est pas un hasard que le Real Madrid soit une nouvelle fois en finale."
Equipe historique : "J'ai attendu huit ans pour jouer une finale donc j'accorde beaucoup de valeur à tout ça. Nous sommes une équipe d'époque, en voie de devenir une équipe de légende. Les chiffres sont là : 4 finales en 5 ans."
Le secret du succès : "Quand je suis arrivé à Madrid, il y avait beaucoup de changement d'entraîneurs, de présidents... Aujourd'hui il y a plus de stabilité. Ce vestiaire n'a pas d'égos, nous sommes une famille."
Un but samedi : "Marquer un but ? J'essaierai déjà de maintenir notre cage inviolée. Si en plus j'ai la chance de marquer, parfait."