Sergio Ramos a accompagné Zidane en conférence de presse avant de recevoir le Borussia Dortmund à Santiago demain soir.
Son premier but pour Madrid : "Oui, je me souviens bien, c'était l'un des plus beaux moments de ma carrière, contre l'Olympiakos. Mais c'est un bon signe que je continue à reproduire de tels moments."
Les révélations d'évasion fiscale : "Ce sont des sujets délicats. Je crois en la loi et en la justice. Personne n'est mieux placé qu'eux pour prendre ces décisions. Tout le monde dans son travail doit garder les choses au clair. Ca ne devrait pas affecter un joueur ou une équipe. Personnellement, je suis très serein, tout ce que j'ai gagné est sur la table. Je pense que cela n'a aucune incidence sur le rendement. Certaines choses seront vraies, et d'autres des mensonges pour essayer de nous déstabiliser quand nous sommes au mieux."
S'ils en parlent dans le vestiaire : "Je ne vais pas vous raconter de quoi j'ai parlé avec les joueurs. Mais ma relation avec Cristiano est excellente et on parle de tout. Je donne mon opinion et chacun fait ce qu'il pense être bon."
S'ils ont évoqué le triplé après le Clasico : "Non, pas du tout. C'était un point important de pris face à un adversaire compliqué, c'est pourquoi marquer à la 90ème était encore un peu plus valorisant. Madrid doit toujours lutter pour les trois compétitions."
Zidane : "Il a cette magie qui nous a éblouie quand il était joueur, et maintenant comme entraîneur. Depuis son arrivée l'ambiance s'est améliorée, avec harmonie et sympathie dans la dynamique de travail. Nous sommes tous heureux et fiers qu'il soit celui qui dirige ce bateau. Nous sommes fiers de son travail, tactique comme physique."
Clos Gomez, l'arbitre du Clasico : "La vérité c'est que je pourrais dire beaucoup de choses après avoir revu le match à quelques reprises. Il faut tourner la page, car cela n'y changera rien. Je me tiens à l'écart de tout ça car je ne veux pas faire les gros titres."
Un problème d'arbitrage ? "Si c'était toujours le même arbitre peut-être, oui, mais ils choisissent souvent des arbitres différents. Ce sont des êtres humains, ils peuvent se tromper. Je ne peux pas croire qu'ils se trompent en détournant le regard. Mais revenir sur tout ça après le match ne mènera nulle part."
La précédente série sans défaite en 2014 : "Oui, bien sûr nous y avons pensé. C'est un souvenir frais dans nos mémoires. Avec Carlo (Ancelotti), après le Mondial nous avons eu une grosse baisse de régime. On apprend de nos erreurs. J'espère que ça nous servira d'avertissement afin que ça ne se reproduise pas."
Le match de demain face au Borussia : "L'objectif est la première place. Nous sommes prêts pour une autre grande soirée à Bernabéu."
Benzema : "Je suis un défenseur de Karim car c'est un joueur différent. Comme ça nous arrive à tous, on ne peut pas toujours avoir une note de 10. Mais nous avons tous confiance en Karim, comme en tout le monde. Il finira par marquer et changer l'opinion de beaucoup de gens, comme à chaque fois ces dernières années."
Ses buts de dernières minutes : "Je ne sais pas trop qui en dire. On dit que quand vous travaillez dur, la chance vous sourit. Raúl était comme ça, il était là jusqu'à la fin. Tant que l'arbitre n'a pas sifflé il reste des possibilités. Ce que j'ai fait ces dernières années, ça restera. J'aurai quelques belles vidéos à montrer à mes enfants."
Instinct de buteur : "Je suis un défenseur, et mon rôle est d'essayer de ne pas prendre de buts. Après, si on peut tirer profit d'une des qualités de cette équipe qui est les coups de pieds arrêtés… tant mieux. Quand j'étais petit je m'entrainais déjà de la tête avec mon père sur la plage. Et si ça peut arriver à la 90ème à nouveau, je ne m'en priverai pas."
Cristiano et le Ballon d'Or : "Cristiano a fait une très grande saison. C'est certain que pour le Ballon d'Or, la Ligue des Champions et l'Euro parlent d'eux-mêmes. Il a mis des golazos pendant l'Euro et en Champions, pas seulement le penalty en finale. C'est le joueur le plus important de l'histoire de Madrid, et ce sera difficile pour celui qui voudra le détrôner."