Sergio Ramos, défenseur central du PSG, a accordé une interview à l’occasion d’un événement promotionnel de Qatar Airways. Il revient sur ses années au Real Madrid, son transfert au PSG, ses débuts à Camas et au FC Séville.
Ses premiers souvenirs : "Ils sont toujours sur un terrain de football, dans ma ville natale de Camas, à Séville. Je me sens très identifié au drapeau espagnol, je me considère comme très patriote et fier de toujours représenter mon pays."
Ses parents : "Mon père travaillait et ma mère s'occupait de mes frères et moi, nous avons eu une bonne éducation. Mon père était toujours au travail et parfois à la maison. Ils sont mes origines, mes racines et c'est quelque chose que personne ne devrait oublier."
Ses souvenirs à Camas : "Ils sont merveilleux. J'ai joué à Camas et ensuite j'ai signé à Séville, c'est un sentiment que je porterai toujours en moi. Je me souviendrai toujours de mes premières années car le rêve que j'avais depuis que j'étais enfant était de jouer pour l'équipe de la ville."
Ses débuts avec Séville : J'ai fait mes débuts sur la pelouse du Depor, à l'âge de 17 ans, c'est gravé dans mon cœur. Et je serai toujours reconnaissant envers Caparrós qui m'a fait faire mes débuts."
Formé à Séville : "Je suis arrivé à l'âge de neuf ans et je suis resté jusqu'à 19 ans. Je me souviens des premières années avec Puerta et Navas, nous avions une relation incroyable, unique, c'était une période merveilleuse."
Son poste : " À Camas, j’aimais jouer attaquant, ailier droit, intérieur, parfois je jouais au milieu de terrain mais au fil des années il y avait un manque de joueurs à l'arrière et on m'a mis en défense. Mais j'ai toujours aimé jouer devant, être en contact avec le but. À Séville, j'ai commencé comme arrière droit et je montais tout le temps. C'était une belle période."
Ses souvenirs en tant qu'attaquant : "Quand j’étais petit, dans le quartier, sur la place, je jouais toujours attaquant. À Camas, j'ai toujours marqué des buts et quand on en fait une habitude, on la perfectionne. J'ai montré au fil des ans que j’étais suis plutôt bon dans ce domaine."
Son meilleur souvenir : "Beaucoup d'inoubliables, comme celui de Lisbonne, avec un but de ma part à la dernière minute alors que tout espoir était perdu. Tous les matchs de la Ligue des champions, le premier match, le premier but, contre l'Olympiakos, mais si je devais en choisir un, ce serait le but à Lisbonne qui nous a amenés en prolongation et qui nous a fait gagner la Décima."
Ses souvenirs du but de Lisbonne : "C'est un geste que nous avions répété auparavant, que ce soit l'équipe aux corners ou avec Modric. Nous avions une très bonne relation, un très bon feeling, nous nous comprenions sans nous regarder, et nous savions que sur les coups de pied arrêtés, ils étaient parfois déstabilisés et que nous pouvions en profiter, même si c'était une équipe forte et solide. J'ai fait un mouvement au second poteau pour tromper l'adversaire et l'amener au point de penalty. Il y avait beaucoup de joueurs, il y avait un bloc spécial et j'ai pu tirer seul. Ça restera pour toujours le but de ma vie."
Euro et Coupe du monde : "Je me sens fier, c'est quelque chose d'unique, gagner trois Euros consécutifs de cette importance. C'est le reflet du travail d'une génération unique. J'espère que nous pourrons le refaire, mais cela devient de plus en plus compliqué. Quand vous gagnez la Coupe du monde, vous êtes au sommet, il n'y a rien de plus haut, et je l'ai dans un endroit spécial à la maison."
L'équipe nationale : "Mes meilleurs souvenirs sont de gagner ces trophées, avec différents entraîneurs. Pour moi, c'est une fierté de représenter mon pays, de défendre mon écusson, avec mon numéro, et de pouvoir être capitaine de l'équipe nationale est une grande satisfaction personnelle et j'espère pouvoir continuer à le faire pendant de nombreuses années encore, pour jouer plus de matchs et mettre la barre très haut."
Son arrivée au PSG : "C'était excitant, émouvant et aussi compliqué parce que ça faisait longtemps que j'étais à Madrid. C'est un projet sportif unique, j’ai pris beaucoup de plaisir avec ma famille, avec mon frère les premiers jours. Nous avons eu besoin d'un temps d'adaptation, notamment à cause des écoles et de la recherche d'un nouveau logement. Et puis je suis un optimiste et j'aime les défis. Je suis ici pour essayer d'aider l'équipe à gagner une Ligue des champions."
Le PSG : "Aujourd'hui, c'est l'équipe à battre grâce au projet, grâce à tous les joueurs qui sont venus ici. Maintenant, nous devons le prouver sur le terrain, nous sommes dans une bonne dynamique et nous aspirons à gagner tous les titres. C'est une grande équipe, elle n'a pas beaucoup d'années d'histoire, mais elle a un projet unique et tous les joueurs veulent venir au PSG aujourd'hui. J'ai toujours la même ambition et je veux continuer à gagner."
Le vestiaire et son arrivée : "Avec Messi, j'avais déjà des contacts, avec Keylor (Navas), nous avions déjà discuté avant. Aussi avec Neymar et d'autres joueurs. L'accueil a été extraordinaire et ça a facilité mon adaptation."