Le Brésilien Roberto Carlos est revenu sur sa carrière et tous les grands joueurs qu’il a côtoyés lors d’un échange avec Obi Mikel.
Ambassadeur du club : "Je suis désormais ambassadeur du Real. Je voyage à travers le monde pour le représenter. Je travaille bien plus maintenant que lorsque je jouais au football. Le Real Madrid est le premier club au monde à avoir d'anciens joueurs pour le représenter. Nous transmettons également aux jeunes du centre de formation et aux nouveaux joueurs de l'équipe première les valeurs du Real Madrid. L'entraînement et les matchs au plus haut niveau me manquent beaucoup."
Ronaldinho : "Quand il a atteint son apogée, il voulait juste s'amuser. Il connaissait ses limites. Il manquait plus de professionnalisme que de discipline mentale. Il était fatigué et voulait simplement profiter de la vie. Je ne pense pas que les fêtes l'aient affecté. Il voulait simplement profiter davantage de la vie. Il en avait assez de faire plaisir aux gens."
Ronaldo Nazario : "Nous avons grandi ensemble. C’est difficile pour moi de parler de lui. J’ai vu ses joies et ses peines, notamment à cause de ses blessures. Il était le meilleur joueur de notre époque. Ss’il n’avait pas été si souvent blessé… Même avec un peu de surpoids, il était le meilleur. Les soirées ? La vie d’un footballeur est courte, et nous en avons profité au maximum. Ronaldo avait toujours besoin de faire la fête. Je préfère ses fêtes à celles de Ronaldinho."
Zidane : "Tout ce que faisait Zidane était un spectacle. Il était comme un danseur de ballet. Il était différent. Je le côtoyais tous les jours. Il était un exemple et je lui suis très reconnaissant pour toutes les occasions qu'il m'a offertes de marquer. J'ai fait la passe sur ce fameux but en finale sans même savoir qu'il était là. C'était une passe vraiment ratée."
Les Galactiques : "Beckham était le meilleur de tous. Zidane était exceptionnel, le plus fort, mais David était le meilleur à l'entraînement comme en match. Il n'a jamais déçu personne, un cœur pur. Il était le plus régulier de tous. Il ne jouait pas pour un club, il jouait pour ses amis, pour le Real Madrid, pour gagner. Il pensait toujours à l'équipe, les autres ne pensaient qu'à eux-mêmes."
Makélélé et Gravesen : "Le Real savait qu'il avait fait une erreur en laissant partir Makélélé. Alors ils ont recruté Gravesen. Chaque équipe a besoin d'un fou furieux, et on l'avait. Robinho lui faisait des petits ponts, et il voulait le tuer. Il était hilarant. Il insultait sans cesse les arbitres parce qu'ils ne parlaient pas anglais. Il ne comprenait pas notre humour et se mettait vraiment en colère contre nous, je n'arrivais pas à m'arrêter de rire."
Son départ du Real Madrid : "Chelsea, Everton et Aston Villa me voulaient en 2007, mais finalement ça ne s'est pas fait. J'étais tout près de signer à Chelsea. Je voulais un contrat long, mais ils ne m'ont proposé que deux années."
Ancelotti et le Brésil : "Il sait s'adapter à n'importe quel club ou sélection nationale. Le Brésil, avec Ancelotti, peut faire une grande Coupe du monde. Avec Neymar, Vinicius et Rodrygo en forme, ils ont une excellente équipe. Mais ils ont un problème sans le ballon."
Cristiano et Messi : "Pour un footballeur, Cristiano est un exemple. Il fait preuve de beaucoup plus de sacrifice. Messi ressemble davantage à Zidane, tout en panache. Mais tous les enfants qui rêvent de devenir footballeurs devraient prendre exemple sur le sacrifice de Cristiano."
