L'attaquant Rodrygo Goes, qui devrait débuter mercredi contre l'Argentine, a déclaré samedi qu'en l'absence de Neymar et de Vinicius Junior, tous deux blessés, il sait qu’il va devoir prendre ses responsabilités.
"Je pense qu'ils vont attendre plus de moi", a déclaré le joueur du Real Madrid lors d'une conférence de presse, déplorant la blessure de son coéquipier du Real Madrid, qui s'ajoute à celle de Neymar.
"Nous sommes tristes pour Vini, mon coéquipier en sélection et en club", a-t-il déclaré en faisant référence à la grave blessure de son partenaire offensif du Real Madrid et du Brésil, qui sera indisponible pendant huit à dix semaines en raison d'une rupture du biceps fémoral de la jambe gauche.
Rodrygo a reconnu que le Brésil, après la défaite 2-1 de jeudi dernier contre la Colombie et à la cinquième place des éliminatoires de la Coupe du monde avec seulement sept points en cinq matches, sera sous pression contre l'Argentine, qui est en tête du classement avec 12 points.
Toutefois, il a précisé que ce Clasico du football sud-américain et mondial "est toujours un match difficile et imprévisible", dans lequel "le respect entre les deux équipes est primordial".
Temos mais um importante jogo pela frente! Foco total! 🇧🇷🙌🏾 @CBF_Futebol pic.twitter.com/btGuCYHd7g
— Rodrygo Goes (@RodrygoGoes) November 19, 2023
"Je pense qu'ils nous respecteront, tout comme nous les respecterons", car il s'agira d'un match avec "de nombreux joueurs dangereux sur le terrain", a déclaré Rodrygo, qui a fait l'éloge de Lionel Messi en particulier parmi les Argentins. "C’est clair que Lionel Messi est l'un des meilleurs joueurs du monde. C'est l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football et nous devrons être très prudents avec lui", a-t-il déclaré.
Rodrygo, 22 ans, a également expliqué que, malgré son âge, il avait déjà "vécu beaucoup de choses dans le football" et qu'il pouvait apporter de "l'expérience" malgré sa jeunesse, en particulier lors de ce rendez-vous avec l'Argentine au stade Maracana.
En ce qui concerne l'approche du sélectionneur Fernando Diniz pour ce choc contre les Argentins, Rodrygo n'a pas donné trop d'indices. "Il nous demande toujours de presser, de toujours marquer, de voler et de récupérer le ballon quand nous le perdons".