Eder Sarabia, entraîneur d'Elche, s'est exprimé après le match nul (2-2) de son équipe contre le Real Madrid.
En flash interview
Satisfait du point pris ? "Je ne suis pas du tout satisfait. J'ai déjà dit aux joueurs que j'étais furieux et maintenant que j'ai vu les actions décisives, je suis encore plus furieux."
Quelles actions ? "La faute précédant le deuxième but n'est absolument pas une faute. De plus, c'est une contre-attaque qui aurait pu mener au 3-1 et le coup de Vinicius est une faute évidente."
Iñaki dit que c'est un fait de jeu : "Iñaki Peña n'a pas vu l'action et quand il la verra, il verra qu'il dégage et que Vinicius le frappe au visage, ce qui lui laisse le nez dans cet état. C'est une faute évidente."
État d'esprit : "Ça m'énerve de devoir perdre du temps avec ces choses-là, car quand on joue contre le Real Madrid, on mène deux fois au score et on a l'impression que certains facteurs ont influencé le résultat final, c'est énervant."
Une équipe courageuse : "Nous savions clairement ce que nous voulions faire. La composition de l'équipe du Real Madrid nous a perturbés à la dernière minute et c'est pourquoi nous avons changé notre stratégie qui consistait à mettre la pression en haut du terrain à plusieurs reprises. Nous ne voulions pas rester dans une zone intermédiaire en laissant un espace derrière nous. Soit nous étions très courageux, soit nous restions en retrait. Cette équipe est prête à surmonter les coups durs et le fait que nous ayons cherché à marquer des buts montre notre personnalité."
La compo du Real Madrid : "Nous avons analysé de nombreux matchs, mais nous n'avions pas regardé celui de Levante, qui est pourtant le plus similaire. Madrid avait fait des choses différentes en défense et en attaque. Je ne sais pas s’il y avait moins de talent, mais ils ont choisi d'être plus rigoureux. Il a davantage tenté sa chance dans la sortie de balle. Nous avons dû changer certaines choses que nous avions préparées. Avec la même essence et la même idée, mais avec des choses différentes."
En conférence de presse
Évaluation du match : "Je leur ai dit que j'étais énervé parce que nous étions tout près après avoir fait un match énorme. Ce n'est pas une faute à l'origine, car c'est une récupération de Fede qui aurait pu être le 3-1. Ensuite, la faute sur Peña est très claire. C'est à cela que sert le VAR."
Peña minimise l'importance de l'action : "C'est tout à son honneur, mais il n'a pas vu l'action. Il y a un tir, il dégage et le ballon le touche au nez. Le VAR est là pour intervenir et dire qu'il s'agit d'une faute évidente."
Occasion manquée : "C'était l'occasion de gagner et nous savions que c'était possible. Nous avons fait beaucoup de bonnes choses pour y parvenir. Nous repartons avec un goût amer dans la bouche. Nous nous sommes imposés sur beaucoup de points. Nous avons marqué deux superbes buts et c'est le match qu'il faut faire pour battre Madrid. Cela montre que si vous repartez énervé après avoir fait match nul contre Madrid, cela en dit long sur l'exigence."
Ce qui a manqué : "Les coups de pied arrêtés. Nous ne nous sommes pas trop repliés."
Ils restent invaincus à domicile : "Je ne dis pas que nous méritions mieux aujourd'hui, mais nous n'avons pas été inférieurs non plus."
Identité propre : "Nous accordons beaucoup d'attention à la rigueur de ce que nous voulons faire et à l'affirmation de notre identité. Mêle si avec plusieurs changements de leur part, ils nous ont surpris et nous avons dû nous adapter. Ça fait un an et demi que nous travaillons ici, avec une base et une très bonne adaptation de ceux qui sont arrivés. L'équipe semble forte et convaincue, car nous voyons que nous faisons beaucoup de choses bien. C'est fondamental dans un championnat aussi long."
Motifs de satisfaction : "Presque tous ont livré une performance spectaculaire. Beaucoup de choses me rendent heureux, comme par exemple le superbe match de Peña ou d'Álvaro, mais aussi la variété dans la sortie du ballon, le courage... Et s'il faut donner un exemple de ce que nous voulons être, c'est le premier but, qui me semble énorme vu la façon dont nous avons su garder notre calme."
