Diego Simeone s'est présenté devant les médias avant le match de de demain contre le Real Madrid (21h), correspondant à la 35ème journée de LaLiga.
Son 36e derby : "Il faudrait que je vous parle de tous les sentiments, émotions, expériences qui se sont produits durant ces matchs. Tant de finales, Ligue des Champions, Super Coupes, Ligues, matchs. Nous avons affaire à un adversaire très fort. Nous pouvons encore voir à quel point ils sont forts aujourd'hui. C'est toujours excitant d'affronter un rival comme le Real, et encore plus après qu’ils aient été sacrés champions."
Comment gérer un tel match : "Nous sommes à un moment décisif de la saison. Il reste quatre finales sur les 14 que compte le championnat à 14 équipes. Nous aborderons ce derby avec envie, excitation et enthousiasme. Et essayer d'éluder tout ce dont on parle. La seule chose qui nous intéresse, c'est le résultat."
Le pasillo : "Ces questions visent à susciter un peu de polémique. Ce qui se passe en fait, c'est que le club a fait une déclaration concrète, qui est parfaite en termes d'explication. Félicitations au Real Madrid, aux joueurs, à l'équipe d'entraîneurs, car ils ont fait un excellent travail. Nous avons du respect pour le Real, mais plus encore pour nos supporters."
La reconnaissance est devenue une humiliation : "Ce sont des modes de vie. Je ne sais pas si cela est représenté dans d'autres championnats du monde. Chaque société est différente et la société espagnole a avec ce pasillo un témoignage de félicitations au rival, mais à titre d'exemple, d'où je viens, on ne le fait pas. Nous vivons aussi d'une manière différente."
Energie, enthousiasme : "Nous savons que ce sera très dur jusqu'à la fin. Il y a le Real, Villarreal, Séville, le Betis, nous sommes là pour poursuivre un objectif qui est une priorité dans notre planning."
S’attend-il à un Real avec beaucoup de changements demain ? "Non, parce que la structure ne changera pas, la façon de jouer. Le coach est un grand coach, avec des idées très claires. Peu importe qui il joue, il maintiendra la structure. Les noms varient, mais pas l’approche."
Ce qu’il transmet à ses joueurs avant un derby : "Qu’il faut gagner."