L'entraîneur argentin Santiago Solari a accordé une petite interview à The Athletic, dans laquelle il revient sur son expérience sur le banc du Real.
Rancoeur : "Si j'ai de la rancoeur envers le Real Madrid pour mon licenciement ? Non, absolument pas. C'était tout à fait normal. Ce fut un grand honneur et une grande responsabilité d'avoir eu l'opportunité d'être l'entraîneur du Real Madrid."
Nouveau rôle : "J'ai toujours respecté les décisions du club. Mon lien avec le Real Madrid reste le même. Il ne change pas parce que mon rôle a changé. Les valeurs fondamentales de notre club doivent être représentées de la même manière. Je suis toujours fier de représenter ce club."
Arrivée du Castilla : "Il est beaucoup plus difficile d'entraîner dans les catégories inférieures que de le faire avec une équipe de première division, qui a l'habitude de jouer professionnellement depuis de nombreuses années et qui est habituée à ce type de pression et à cet environnement."
Pression du métier : "Vous ne pouvez pas comparer la pression de jouer au Real Madrid avec celle d'en être l'entraîneur. Être entraîneur est complètement différent. En tant que coach, vous vivez tous les aspects du football. La relation avec chaque joueur est cruciale."
La gestion d'un vestiaire : "Ce n'est pas seulement une question de ce que les joueurs font à l'entraînement, mais aussi en dehors du terrain : ce qu'ils mangent, comment ils se reposent, comment ils dorment, s'ils ont des problèmes avec des membres de leur famille, leurs amis, leurs copines, leurs relations avec les médecins, la presse et les supérieurs..."
Le travail du coach : "Vous devez analyser vos rivaux. Vous devez développer des stratégies tactiques et mettre en œuvre des solutions tactiques. Vous devez aussi faire attention à votre méthodologie. Il y a aussi les voyages, les soirées loin de chez soi, les hôtels... C'est une responsabilité permanente."