Aurélien Tchouaméni, 22 ans, a donné sa première conférence de presse comme nouveau joueur du Real Madrid.
Grand jour : "C'est un rêve, de signer dans le meilleur club du monde. Nous allons travailler dur pour gagner encore plus de titres, pour prolonger l'histoire de cette équipe."
Les offres : "C'est vrai que j'avais la possibilité de choisir, mais dès que j'ai appris que le Real était intéressé, je n'ai pas hésité une seconde. Je veux laisser mon empreinte dans l'histoire du football et il n'y a pas de meilleure équipe pour cela que le Real Madrid."
S’il a parlé à Camavinga et Benzema : "Je leur ai parlé, oui. Camavinga m'a parlé rapidement dès que les choses sont sorties dans la presse. Il est un exemple de la façon dont on peut s'améliorer quand on joue pour la meilleure équipe du monde. Quant à Benzema... c'est le meilleur joueur du monde, quand les négociations avançaient, il m'a écrit pour me proposer son aide et me parler du club. C'est une chance de les avoir eus."
Qu'avez-vous ressenti lorsque le Real vous a appelé ? "J'avais déjà parlé à d'autres équipes, mais dans ma tête j'attendais l'appel du Real Madrid. Et quand ils l’ont fait, je n'ai pas hésité un instant. J'ai parlé avec ma famille et mon agent pour trouver la meilleure offre. C'est merveilleux d'être ici."
Est-ce vrai que Mbappé vous a mis la pression pour aller au PSG ? "Kylian a décidé de rester à Paris, sachant que je quitterais probablement Monaco. Il voulait savoir si je pouvais aller au PSG, mais je lui ai dit que mon premier choix était le Real Madrid et il a parfaitement compris. Je viens dans la meilleure équipe du monde et je n'ai pas peur de la concurrence. Je dois prouver ma qualité et je suis impatient de le faire.
Que pouvez-vous apporter au Real Madrid ? "Intelligence de jeu, passes, interceptions, physique… Je veux aider l'équipe à grandir avec tous ces aspects."
A quel poste vous sentez-vous le plus à l'aise ? "Depuis que je suis enfant, j'ai toujours joué avec deux milieux de terrain. Au Real Madrid, qui joue en 4-3-3, ma position est probablement celle d'un six (pivot), mais je peux aussi jouer en huit (milieu de terrain)."
Comment prononcez-vous votre nom de famille et comment avez-vous vécu les remontadas ? "On dit 'orelien shuameni'. Pour l'anecdote, j'avais l'habitude de regarder les remontadas et d'écrire à mon agent pour lui dire "s'il te plaît, fais tout ce que tu peux pour que j'aille au Real Madrid."
De qui vous inspirez-vous pour progresser en tant qu'athlète ? "J'essaie de m'inspirer de la culture américaine, de gens comme Kobe Bryant ou Michael Jordan. Ce sont des légendes qui ont toujours tout donné, ou le maximum, en essayant de perfectionner leur jeu. Vous ne pouvez jamais vous dire qu'avec le minimum vous allez réussir. Il faut tout donner chaque jour."
La pression à cause du montant de son transfert : "Ce n'est pas à moi de décider. J'essaie de faire de mon mieux sur le terrain ; les chiffres sont des choses entre clubs et avec le marché actuel..... Ce n'est pas la même chose qu'avant. Mais honnêtement, je ne vais pas parler du prix de mon transfert. Je ne suis pas du tout intéressé."
Etes-vous le nouveau Casemiro ? "Casemiro a une carrière exceptionnelle. Quand j'étais jeune, je regardais les matchs du Real Madrid et j'étais très inspiré par les joueurs qui étaient des six. Si un jour je gagne cinq Ligues des champions comme lui, cela voudra dire que j’ai bien travaillé."
Vous a-t-on garanti des minutes, quelque chose pour assurer votre place en Coupe du monde ? "C'est un défi. Je ne pense pas seulement à la Coupe du monde, qui a lieu en novembre. Ma tête est au Real Madrid et, même si dans d'autres équipes je pourrais avoir plus de minutes garanties, c'est un défi."
Le PSG, c'était l'argent et le Real Madrid, un rêve ? "Comme je l'ai déjà dit, dès que le Real Madrid est apparu dans les discussions, j'ai dit à mon agent de conclure l'affaire, c'était ce que je voulais le plus. Il y avait d'autres options, c'est un rêve qui se réalise aujourd’hui."
Y a-t-il quelque chose avec le "18" qui vous a fait choisir ce numéro ? "J'ai porté le numéro 8 pendant de nombreuses années, mais c'est Kroos qui l'a ici. Quand je suis arrivé, j'ai demandé quels étaient les dossards disponibles, ils m'ont dit que le 18 était disponible et je l'ai choisi parce que c'était le plus proche du 8."
Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez vu la vitrine avec les 14 Ligues des Champions ? "Là, vous voyez que c'est le meilleur club du monde. J'ai parlé au président et nous sommes tombés d'accord sur le fait que nous devions aller chercher de nouveaux titres, encore plus de défis. Comme je l'ai déjà dit, nous allons continuer à travailler pour gagner d'autres titres."
Quelle a été votre première grande idole, enfant, qui jouait au Real Madrid ? "Évidemment, Zidane est une icône du Real Madrid. J'ai beaucoup de souvenirs de la Coupe du monde 2006, où même si nous avons perdu la finale, il a joué des matchs incroyables. J'ai aussi beaucoup admiré Benzema. Ce sont mes idoles."
Que lui a appris Fabregas, son coéquipier à Monaco : "C'est vrai, j'ai toujours eu une très bonne relation avec lui. La première chose qu'il m'a dite, c'est que lorsque vous récupérez le ballon, vous devez regarder devant vous, car vous pouvez surprendre l'équipe hors de position. Il m'a appris à voir l'ensemble du terrain lorsque je récupérais le ballon, à avoir toutes ces informations rapidement. Je veux continuer à m'améliorer sur ces aspects et je suis dans le meilleur club possible pour ça."
Avez-vous parlé à Ancelotti ? "Je lui ai écrit il y a quelques semaines, pendant les négociations, pour savoir ce qu'il pensait. Il m'a dit que si je voulais continuer à grandir en tant que joueur et devenir l'un des meilleurs milieux de terrain du monde, je devais venir au Real Madrid. Lorsque ma signature a été finalisée, il m'a dit qu'il était très heureux."