Pas du genre à se taire quand il s’agit de parler du Real Madrid et Florentino Perez, le président Tebas en a remis une couche.
Javier Tebas, président de LaLiga, a accordé une longue interview à El Mundo dans laquelle il passe en revue toute l'actualité du football espagnol, de l'affaire Negreira à la Superligue, en passant par Rubiales, sa relation avec Florentino Pérez et d'autres sujets.
Dans cet entretien, réalisé par le journaliste Esteban Urreiztieta, il révèle une intervention de Sánchez Arminio, ancien président de la CTA, devant les arbitres, contre le Real Madrid, et montre une fois de plus son rejet du projet de Superligue.
"Je l'appelle la Superligue menteuse, la fake. Je l'appelle ainsi parce que tout est mensonge. Ils veulent montrer un autre visage, celui de Bernd Reichart, ce que j'appelle Bernd Copperfield, mais la personne derrière tout ça, c'est Florentino Perez. C'est un mensonge parce qu'ils disent qu'ils ne vont pas nuire aux ligues nationales alors qu'ils savent très bien qu'ils vont le faire", déclare Tebas.
"Si la Superligue arrive, je démissionne"
"Si cela se produit, je vous assure que je démissionnerai. Je partirais parce que le football espagnol serait confronté à un terrible problème économique. Les revenus seraient réduits de moitié en très peu de temps. Je ne peux pas continuer avec quelque chose qui mène à la ruine et à la catastrophe", ajoute-t-il.
À propos de l'affaire Negreira, il révèle une scène qui s'est déroulée lors d'une réunion d'arbitres à Santander, au cours de laquelle le chef des arbitres de l'époque, Sánchez Arminio, avait tenu des propos suspects à l'encontre du club madrilène.
"Je ne crois pas qu'un arbitre soit payé pour se vendre, mais c'est autre chose qu’il puisse être plus ou moins influencé. Il y a quelques années, lors d'une réunion d'arbitres à Santander, Victoriano Sánchez Arminio a fait un discours contre le Real Madrid et j'ai dit que c'était inconcevable. En d'autres termes, cette influence aurait pu exister. Je pense que Negreira a eu surtout de l'influence sur les promotions et des relégations", conclut le président.